Comment calculer les indicateurs financiers permettant de suivre la performance d’une entreprise ?

Quels sont les indicateurs financiers qui permettent de piloter la performance d’une entreprise ? Comment calculer ces KPI financiers ?  MyReport, solution de reporting financier, répond à vos questions et vous explique comment les solutions de Business Intelligence (BI) peuvent faciliter le suivi et l’analyse des états financiers au sein d’une entreprise.

Qu’est-ce qu’un indicateur financier ou KPI financier

Pour les contrôleurs de gestion, les experts-comptables ou les Directeurs administratifs et financiers (DAF), les indicateurs financiers sont des outils essentiels. Sans ces indicateurs, il n’est pas possible pour eux d’analyser la structure financière d’une entreprise et de piloter sa performance. Et pour cause, ce sont ces indicateurs de performance (KPI) financiers qui permettent à ces experts de la finance de mesurer la rentabilité, la solvabilité, la trésorerie ou encore la croissance d’une organisation.  

Des indicateurs financiers pour mesurer la rentabilité de l’entreprise

La rentabilité est un élément clé du pilotage financier d’une entreprise. La rentabilité permet d’évaluer la capacité d’une entreprise à générer du profit par rapport aux ressources investies. Pour suivre efficacement les performances financières d’une entreprise, il est donc nécessaire de calculer certains indicateurs de rentabilité, parmi lesquels :

Indicateur Définition Formule de calcul
La marge brute Mesure la différence entre le chiffre d’affaires et le coût des ventes. Elle permet d’évaluer la performance commerciale et la maîtrise des coûts de production. Marge brute = chiffre d’affaires HT − coût des ventes HT
La marge opérationnelle Exprime le bénéfice généré par l’activité courante de l’entreprise. Un pourcentage élevé indique une bonne rentabilité des opérations. Marge opérationnelle = résultat d’exploitation / chiffre d’affaires
Le retour sur investissement (ROI) Permet d’évaluer l’efficacité d’un investissement. Un ROI positif indique que l’investissement est rentable. ROI = [(gain de l’investissement – coût de l’investissement) / coût de l’investissement] × 100

Des indicateurs financiers pour mesurer la solvabilité de l’entreprise 

La solvabilité mesure la capacité d’une entreprise à rembourser ses dettes à long terme. Parmi les indicateurs de solvabilité essentiels à suivre au sein d’une organisation, on retrouve :

Indicateur Définition Formule de calcul
Le ratio d’endettement Ce ratio permet d’évaluer le poids des dettes par rapport aux actifs d’une entreprise. Ratio d’endettement = (dettes financières / capitaux propres) × 100
La capacité d’autofinancement (CAF) La CAF mesure les ressources internes générées par l’activité. Une CAF positive signifie que l’entreprise peut financer ses investissements sans recourir à l’emprunt. Elle peut être calculée à partir de l’EBE ou du résultat net. CAF via EBE :
CAF = EBE + produits encaissables − charges décaissables

CAF via résultat net :
CAF = résultat de l’exercice + charges calculées − produits calculés + valeur nette comptable d’éléments d’actifs cédés − produits de cession des éléments d’actifs

Des indicateurs financiers pour mesurer la trésorerie de l’entreprise 

Une bonne gestion de trésorerie est essentielle pour assurer la pérennité d’une entreprise. C’est pourquoi il est important de calculer et de suivre des indicateurs financiers comme : 

Indicateur Définition Formule de calcul
Le besoin en fonds de roulement (BFR) Le BFR représente les ressources nécessaires pour financer le cycle d’exploitation. Un BFR positif indique que l’entreprise peut financer son activité avec ses propres ressources. BFR = (stocks + créances clients + créances fiscales) − (dettes fournisseurs + dettes sociales + dettes fiscales)
La trésorerie nette La trésorerie nette mesure la liquidité de l’entreprise. Une trésorerie nette positive signifie que l’entreprise dispose d’un excédent de liquidités. Trésorerie nette = disponibilités − dettes financières à court terme

Des indicateurs financiers pour mesurer la performance et la croissance de l’entreprise

Les indicateurs de performance et de croissance sont essentiels pour évaluer la dynamique de développement d’une entreprise. Ils permettent de mesurer non seulement l’efficacité des actions entreprises, mais aussi la capacité à générer une croissance durable.

Indicateur Définition Formule de calcul
Taux de croissance du chiffre d’affaires Ce taux mesure l’évolution du chiffre d’affaires sur une période donnée. Un taux élevé indique une forte dynamique commerciale. Taux de croissance = (CA année N − CA année N−1) / CA année N−1 × 100
Productivité par employé Cet indicateur permet de mesurer la rentabilité du capital humain. Un chiffre élevé reflète une bonne efficacité des employés. Productivité = chiffre d’affaires / nombre de salariés

Automatiser le calcul des indicateurs financiers avec MyReport

Calculer ces indicateurs manuellement est un travail fastidieux et soumis à d’importants risques d’erreurs. Heureusement, grâce aux solutions de Business Intelligence comme MyReport, il est possible d’automatiser le calcul et la restitution de ces indicateurs financiers.  

La solution MyReport se charge de collecter automatiquement les données essentielles pour calculer ces indicateurs financiers, et ce, depuis n’importe quelle source (ERP, CRM, logiciel comptable…), puis de calculer et de restituer les KPI au sein de reportings et de tableaux de bord intuitifs et simples à interpréter grâce à la datavisualisation.  

Grâce à MyReport, les responsables financiers peuvent donc suivre et analyser leurs performances de manière fiable et efficace, sans perdre de temps sur des calculs manuels. 

Comment la Business Intelligence peut-elle aider à détecter la fraude en PME ?

Directeur administratif et financier (DAF) ou contrôleur de gestion, vous êtes en première ligne pour assurer la fiabilité des chiffres et la transparence des flux financiers de l’entreprise. Vous devez notamment identifier les fraudes, qui constituent une menace réelle pour les PME et peuvent impacter leurs résultats et leur performance. Les outils de Business Intelligence et de data analyse sont vos alliés : en automatisant la collecte, l’analyse et la visualisation des données, ils facilitent la détection rapide des anomalies. MyReport, expert de la BI, vous explique comment l’analyse de données peut aider à lutter contre la fraude en entreprise.  

La fraude en PME : un risque bien réel 

Selon l’enquête Allianz Trade 2023, 69 % des entreprises ont subi des tentatives de fraude au cours des deux années précédentes et 57 % ont déclaré une fraude avérée. Les PME sont tout aussi exposées aux risques de fraude que les grandes organisations, si ce n’est plus. Elles ont besoin d’outils d’analyse de données performants pour améliorer leur processus de contrôle.  

Pour les DAF et contrôleurs de gestion, qui ont souvent la charge de détecter la fraude, il est essentiel d’avoir une vision précise et actualisée des flux financiers pour repérer les écarts suspects. L’implémentation d’outils de data analyse est indispensable pour garder un œil sur des indicateurs clés, permettant la détection de la fraude interne et externe.  

Les outils de Business Intelligence, pour centraliser et fiabiliser les données 

Pourquoi implémenter un logiciel de Business Intelligence dans votre entreprise ? Le premier atout de la BI dans la détection des fraudes réside dans la centralisation des données issues de différentes sources : ERP, logiciel comptable, gestion RH, CRM, etc. Dans une PME, ces outils ne sont pas toujours interconnectés, ce qui rend les croisements et les vérifications plus complexes.  

Avec une solution comme MyReport, les données sont collectées automatiquement et fiabilisées dans un entrepôt de données unique ou data warehouse. Cela permet de : 

  • S’assurer que toutes les données sont à jour, cohérentes et traçables ; 
  • Éviter les manipulations manuelles sources d’erreurs ou d’omissions volontaires ; 
  • Créer un référentiel unique pour mieux détecter les incohérences entre services. 

Cette qualité de données est un prérequis essentiel à toute démarche de contrôle efficace. La BI en finance permet de disposer d’informations fiables, nettoyées et actualisées pour mieux détecter la fraude en entreprise.  

Le reporting automatisé : un gain de temps et une meilleure vigilance 

L’automatisation des reportings avec la Business Intelligence permet de générer des rapports standardisés, mis à jour automatiquement à une fréquence choisie. Celle-ci peut être quotidienne, hebdomadaire ou encore mensuelle selon les besoins de votre entreprise. L’automatisation offre deux bénéfices majeurs dans la détection de la fraude : 

  • La régularité, car les anomalies peuvent être repérées plus vite avec la comparaison instantanée des données passées et présentes ; 
  • La personnalisation, puisque chaque tableau de bord peut intégrer des alertes sur des seuils ou des écarts définis : dépassement de budget, facturation inhabituelle, décaissements non justifiés, etc. 

Vous pouvez ainsi, en tant que DAF ou contrôleur de gestion, vous concentrer sur l’analyse et l’interprétation des données, et non plus sur leur production.  

Bon à savoir : avec MyReport, logiciel de Business Intelligence pour les PME, vous pouvez programmer une alerte pour détecter la fraude. Choisissez des indicateurs clés pour augmenter votre réactivité et améliorer la prise de décision.  

La datavisualisation au service de la détection de la fraude 

Les tableaux de bord proposés par les outils de Business Intelligence comme MyReport s’appuient sur la datavisualisation. Les représentations graphiques (courbes, cartes, diagrammes, etc.) rendent les données plus lisibles et accessibles, facilitant leur analyse. Concrètement, cela permet de : 

  • Suivre des indicateurs clés comme la trésorerie, les dépenses fournisseurs ou le BFR en un coup d’œil ; 
  • Visualiser rapidement des écarts inhabituels ; 
  • Mettre en évidence des transactions isolées, ou des pics d’activité inhabituels. 

Cette visualisation des données facilite l’identification d’anomalies que des tableaux bruts auraient pu dissimuler. Enfin, utiliser la BI pour mieux collaborer permet de gagner en transparence, en réactivité et d’améliorer la prise de décision en entreprise.  

L’intelligence artificielle, une piste prometteuse pour détecter la fraude 

L’intelligence artificielle pourrait bien optimiser la détection de la fraude en entreprise. Les modèles d’analyse prédictive permettent en effet d’aller au-delà du simple contrôle en anticipant les risques de fraude grâce à des méthodes de machine learning.  

Pour ce faire, les algorithmes s’appuient notamment sur l’historique de données et les schémas de comportement des clients ou utilisateurs pour prédire des scénarios de fraude. 

La Business Intelligence au service d’une gestion sécurisée 

La lutte contre la fraude repose avant tout sur une bonne connaissance de vos données et une capacité à réagir vite. En automatisant la collecte et l’analyse des données, ainsi qu’en rendant les informations plus lisibles grâce à la visualisation, la Business Intelligence est un véritable levier de sécurisation pour les entreprises. 

Avec MyReport, vous disposez d’un logiciel à la fois puissant et simple à prendre en main, spécialement pensé pour les petites et moyennes entreprises. Vous pouvez ainsi instaurer un contrôle des données en continu, sans complexifier les processus internes. 

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Qu’est-ce que le Big Data en finance ?

En tant que responsable financier d’une entreprise, vous avez sans doute entendu parler du Big Data. Véritable levier stratégique, il permet d’exploiter un volume massif de données pour optimiser votre gestion financière. L’analyse avancée des données ouvre de nouvelles perspectives pour les entreprises : anticipation des risques, détection d’opportunités, amélioration des offres et automatisation des tâches répétitives. Mais comment exploiter pleinement cette mine d’informations ? MyReport, spécialiste de la Business Intelligence, vous explique comment le Big Data révolutionne la finance. 

Les caractéristiques du Big Data en finance

Le Big Data (ou mégadonnées) en finance fait référence à l’exploitation massive de données variées et complexes pour optimiser la gestion financière des entreprises. Collectées, stockées et analysées, ces data structurées ou non structurées permettent d’obtenir des informations stratégiques. 

Les piliers du Big Data

Fondée sur l’analyse des chiffres et la gestion des risques, la finance bénéficie pleinement des avancées du Big Data. Ce dernier se décline en 5 piliers, « les 5 V », qui montrent une optimisation du traitement des données : 

  • Le volume, en raison de la quantité considérable de données générées 
  • La variété, c’est-à-dire la diversité des typologies de données analysées 
  • La vélocité avec une grande rapidité de traitement et d’analyse 
  • La véracité, en mettant la priorité sur la fiabilité et la qualité des données 
  • La valeur, grâce à la capacité à produire des analyses pertinentes. 

Quelles données sont incluses dans le Big Data ?

Le Big Data représente un volume massif de données numériques de toutes sortes. Il peut s’agir de données transactionnelles (historiques de transactions, achats, virements et transferts d’argent), de données de marché (cours des actions, taux de change, prix des matières premières), de données clients (informations démographiques, habitudes de consommation) ou encore de données opérationnelles (flux de trésorerie, performances financières, etc.).  

Les principales sources de Big Data peuvent être les insights des réseaux sociaux, les données transactionnelles, les logs des sites web ou encore l’open data (données publiques) et le third party data (données achetées auprès de fournisseurs tiers). Toutes ces données peuvent être exploitées en mettant en place des stratégies de data analyse en comptabilité et gestion.  

Big Data et Business Intelligence, quelle différence ?

Souvent confondus, le Big Data et la Business Intelligence sont deux approches complémentaires de l’analyse des données. La BI exploite essentiellement des données internes à l’entreprise stockées dans des entrepôts de données (data warehouses). Le Big Data traite des volumes colossaux de données internes et externes, souvent en temps réel, et s’appuie sur des technologies avancées comme le machine learning pour affiner ses prédictions. 

Quelles sont les applications du Big Data dans la gestion financière ?

Le Big Data présente de nombreux avantages pour les experts comptables, Directeurs Administratifs et Financiers (DAF), Responsables Administratifs et Financiers (RAF) et contrôleurs de gestion. Il leur permet d’optimiser les processus et d’améliorer la prise de décision en gestion financières. Voici quelques applications clés :  

  • Optimisation des processus financiers avec l’automatisation de la collecte et du traitement des données, la centralisation des informations financières et extra-financières, l’amélioration de la fiabilité des données. 
  • Gestion des risques et conformité grâce à la détection précoce des anomalies par l’analyse en temps réel et l’amélioration de la conformité réglementaire (notamment en RGPD). 
  • Amélioration de la prise de décision : le Big Data permet aux experts comptables, DAF, contrôleurs de gestion et RAF de prendre des décisions éclairées, en particulier avec le soutien de l’IA pour la gestion financière qui favorise l’analyse prédictive. Grâce à l’étude d’un volume important de données variées, ils peuvent détecter de nouvelles opportunités, établir des projections et des simulations plus précises, fournir des recommandations stratégiques. 

Grâce au Big Data, les DAF et RAF optimisent leurs décisions et renforcent la performance financière de l’entreprise en s’appuyant sur des données fiables et actionnables. 

MyReport, la solution data pour optimiser votre gestion financière

Envie d’exploiter tout le potentiel de vos données ? MyReport, solution de Business Intelligence, met à votre disposition des outils avancés d’analyse et de gestion. Profitez d’une solution performante pour optimiser votre gestion financière. 

Gestion de grands volumes de données

MyReport regroupe et structure les données financières issues de multiples sources (ERP, CRM, logiciels comptables), facilitant ainsi leur exploitation et fiabilisation. L’outil, personnalisable selon vos besoins, gère de grandes quantités de données variées. 

Analyse de données

MyReport offre des fonctionnalités de collecte et de mise à jour automatisées des données, dont certaines en temps réel. L’outil vous propose des tableaux de bord interactifs et des rapports automatisés, permettant une prise de décision rapide et efficace basée sur des indicateurs clés.  

Bon à savoir : en tant qu’expert-comptable, contrôleur de gestion, DAF ou RAF, vous bénéficiez d’une formation pour l’utilisation quotidienne de MyReport dans votre entreprise.

Visualisation des données

La solution MyReport intègre des fonctionnalités de datavisualisation pour présenter les données de manière claire et intuitive. Accédez à des insights clairs et immédiatement exploitables, grâce à une interface intuitive, des reportings automatisés et des alertes. Vous pouvez ainsi vous concentrer sur l’analyse plutôt que sur la collecte des données.  

Ne laissez plus vos données inexploitées : découvrez MyReport et demandez une démo dès maintenant ! 

Data analyse en comptabilité et dans le contrôle de gestion : comment réussir une mise en œuvre efficace ?

Pour espérer optimiser leurs performances, anticiper les risques, automatiser leurs processus et améliorer les prises de décisions, les entreprises modernes ont tout intérêt à maîtriser l’ensemble de leurs données. Or, dans un contexte où les volumes d’informations ne cessent de croître, les outils de data analyse et de reporting semblent être la clé de cette maîtrise. En effet, ils permettent de collecter, de structurer et d’exploiter les données de manière pertinente, et ce, à tous les niveaux d’une organisation (direction, marketing, ressources humaines, direction financière…). 

Ce besoin se fait particulièrement ressentir dans la gestion financière. Et pour cause, la comptabilité et le contrôle de gestion reposent sur des flux continus d’informations issues de diverses sources : facturation, trésorerie, suivi des clients, gestion des coûts… Si bien qu’être capable de collecter, de structurer et d’interpréter ces données relève souvent du défi. Pourtant, ce processus conditionne la qualité du pilotage financier et la capacité des Directeurs administratifs et financiers (DAF) à prendre des décisions éclairées.  

C’est dans cette logique que des outils de data analyse comptable comme MyReport se révèlent précieux pour les experts comptables, les DAF, les RAF et les contrôleurs de gestion. En automatisant la collecte, la centralisation, la sécurisation, la structuration et la diffusion des données, ce type de solution de Business intelligence facilite le rapport des experts financiers à la data. En d’autres termes, ces outils contribuent à mettre en place une stratégie de data analyse comptable proactive.

MyReport : une solution adaptée aux enjeux comptables et financiers

Parmi les solutions de Business intelligence, MyReport se démarque en assurant une approche intuitive et performante du reporting comptable et financier. 

L’un des atouts majeurs de MyReport réside dans sa capacité à centraliser et à fiabiliser les données issues de différentes sources. En se connectant à toutes les sources de données de l’entreprise (ERP, logiciel de facturation, outil RH, logiciel comptable, plateforme bancaire…), MyReport permet de centraliser, sécuriser et structurer l’ensemble des informations financières en un seul et même espace. Cette approche garantit une meilleure cohérence des analyses et simplifie le travail des équipes comptables et de gestion. 

MyReport mise aussi sur l’automatisation pour améliorer l’efficacité des processus financiers. Avec MyReport, il est possible de créer de façon simple des reportings financiers et d’automatiser leur production et leur diffusion en quelques clics. Un avantage de poids pour limiter aux gestionnaires financiers cette tâche chronophage et sujette aux erreurs humaines.  

En plus d’automatiser la production et l’envoi des reportings, MyReport permet aux services financiers d’avoir accès en temps réel à des tableaux de bord présentant les indicateurs de performance (KPI) majeurs. Ces KPI se révèlent utiles pour suivre au quotidien l’activité de l’entreprise et détecter rapidement les anomalies comptables.  

Bon à savoir : pour simplifier le travail d’analyse, MyReport intègre dans les tableaux de bord des fonctionnalités avancées de data visualisation. Grâce à des représentations graphiques dynamiques, il devient plus simple d’interpréter les informations financières et d’identifier les tendances clés. Cette approche facilite aussi la communication des résultats et améliore la capacité des entreprises à piloter leur stratégie comptable et financière. 

Enfin, l’un des aspects les plus appréciés par les professionnels de la finance est l’intégration native de MyReport avec Excel. Plutôt que d’imposer un nouvel environnement de travail, l’outil s’appuie sur un logiciel déjà maîtrisé par les DAF et les experts comptables, facilitant ainsi son adoption et son déploiement. Cette compatibilité permet de personnaliser les analyses et d’adapter les reportings aux besoins spécifiques de chaque entreprise. 

Data analyse comptable : quelques clés pour une mise en œuvre réussie

Toutefois, l’adoption d’une stratégie de data analyse comptable ne se limite pas à l’installation d’un outil. Pour garantir une intégration efficace, il est essentiel de suivre une approche méthodique et progressive. 

Tout d’abord, une analyse approfondie des besoins doit être réalisée en amont. Chaque entreprise possède ses propres exigences en matière de gestion financière et de contrôle. Identifier les objectifs prioritaires et les indicateurs clés à suivre permet d’orienter la mise en place de la solution et d’en optimiser l’utilisation. 

Ensuite, il est crucial d’assurer une compatibilité fiable en misant sur des technologies existantes. MyReport s’intègre facilement aux principaux logiciels de comptabilité et de gestion à l’image de Cegid ou Sage. 

L’implication des équipes joue également un rôle déterminant dans la réussite du projet. Une formation adaptée permet aux DAF, aux contrôleurs de gestion et aux experts comptables de se familiariser avec l’outil et d’en exploiter pleinement les fonctionnalités. L’adoption d’une solution de Business intelligence repose sur son appropriation par les utilisateurs, qui doivent être accompagnés dans leur montée en compétence.  

Bon à savoir : MyReport accompagne ses clients à travers une formation assurée par des experts. Cet accompagnement permet une prise en main rapide et une exploitation optimale des fonctionnalités pour une gestion financière plus efficace. 

Enfin, la mise en place d’un suivi régulier des performances est indispensable. L’objectif de la data analyse est d’apporter une amélioration continue à la gestion financière. En mesurant l’impact des nouvelles pratiques et en ajustant les processus en fonction des résultats obtenus, les entreprises peuvent maximiser les bénéfices de leur transformation digitale. 

L’intégration de la data analyse dans la comptabilité et le contrôle de gestion représente une avancée majeure pour les entreprises souhaitant améliorer leurs performances financières. En garantissant une meilleure qualité des données et en optimisant le reporting, elle permet aux DAF et aux experts comptables de prendre des décisions plus éclairées et plus stratégiques. 

Grâce à une solution comme MyReport, les entreprises disposent d’un outil puissant et intuitif, capable de centraliser les informations, d’automatiser les processus et de simplifier l’exploitation des données financières. Ainsi, elles ont toutes les cartes en main pour transformer leur gestion financière et renforcer leur compétitivité. 

Quels sont les avantages de la data analyse pour les comptables et contrôleurs de gestion ?

Vous êtes comptable, expert-comptable ou contrôleur de gestion en PME et vous souhaitez optimiser le traitement des données de votre entreprise ? Tirez le meilleur parti de ces précieuses informations issues de vos logiciels métiers et ressources financières, en optant pour une comptabilité data-driven. Avec MyReport, solution de Business Intelligence la plus complète, prenez le contrôle de vos données et améliorez votre prise de décision.

Qu’est-ce que la data analyse en comptabilité et gestion ?

L’analyse de données – ou data analytics – en comptabilité et gestion d’entreprise consiste à collecter, structurer et interpréter des données financières et opérationnelles pour en extraire des informations exploitables. Elle repose sur l’utilisation d’outils de data analyse, de techniques statistiques et de la datavisualisation pour soutenir la prise de décision stratégique.  

Définition et objectifs de la data analyse comptable

La data analytics transforme des données brutes en informations utiles pour optimiser les performances et la gestion des entreprises. Elle permet en effet d’identifier des tendances, des corrélations ou des anomalies dans les données comptables et financières. Ces informations peuvent servir à :  

  • Améliorer la prise de décision stratégique. 
  • Optimiser les processus internes. 
  • Réduire les risques financiers. 
  • Renforcer la performance globale de l’entreprise. 

Quelles sont les applications principales en comptabilité et gestion ?

L’analyse de données présente de nombreux avantages pour les comptables, les experts-comptables et les contrôleurs de gestion en entreprise. Elle transforme durablement leur manière de travailler et augmente leur efficacité. Voici les principales applications de la data analyse comptable :  

  • L’amélioration de la qualité des audits et du contrôle budgétaire : un logiciel de Business Intelligence permet de traiter de grands volumes de données, tout en réduisant le risque d’erreurs. Les bilans sont plus précis et fiables.  
  • L’automatisation de tâches répétitives : les outils de data analytics comptable automatisent notamment le reporting, pour un gain significatif en productivité. Ils libèrent ainsi du temps pour des missions plus stratégiques. 
  • L’optimisation de la prise de décision : en offrant un point de vue éclairé sur les données passées et présentes, la data analyse contribue à l’efficacité de la planification stratégique et budgétaire de l’entreprise.  
  • Une communication simplifiée : la data analyse fournit des données unifiées, précises, accessibles et interprétables par toutes les personnes concernées. La Business Intelligence ou BI en finance et contrôle de gestion contribue à l’alignement et à la collaboration des différents services de l’entreprise.  

MyReport, la solution de data analyse pour les comptables et contrôleurs de gestion

Vous souhaitez optimiser vos performances, automatiser vos processus, améliorer votre prise de décision ? Vous doter d’un outil de data analyse comptable est une étape primordiale pour pouvoir traiter et exploiter la grande quantité de données à votre disposition. La comptabilité et le contrôle de gestion reçoivent en effet de nombreuses informations, qu’elles proviennent de la trésorerie, du suivi des clients ou encore de la facturation.  

Un outil de Business Intelligence comme MyReport s’avère très précieux pour optimiser vos tâches quotidiennes, votre reporting et votre prise de décision. Optez pour une stratégie comptable proactive avec :  

  • La centralisation des données à partir de vos différents outils de gestion (ERP, CRM, outils de paie, etc.) dans un même entrepôt de données ou data warehouse. L’accès et la fiabilité des informations sont optimisés. MyReport s’intègre à plus de 100 sources de données et logiciels métiers. 
  • L’automatisation des processus et des tâches chronophages, comme la collecte de données ou la création de rapport. Libérez un temps précieux et réduisez le risque d’erreurs avec la génération de reportings et tableaux de bords, actualisables à la demande. Passez à MyReport et gagnez 5 semaines par an sur vos reportings financiers ! 
  • Des données sécurisées et fiabilisées, indispensables pour les métiers rigoureux de comptables, experts-comptables et contrôleurs de gestion. Vous pouvez vous assurer de la fiabilité des informations financières grâce à MyReport. 
  • Des KPIs personnalisables suivis et pilotés en temps réel, où que vous vous trouviez, sur PC ou mobile. Chaque service de l’entreprise peut créer ses dashboards et ses indicateurs à partir de multiples sources de données consolidées. 
  • La data visualisation, pour une prise de décision éclairée. Elle simplifie l’interprétation des données en les transformant en graphiques ou tableaux faciles à comprendre et intuitifs. C’est un outil essentiel pour optimiser le travail des contrôleurs de gestion et comptables, ainsi que pour communiquer les données à l’ensemble de l’entreprise. 
  • Une accessibilité et une autonomie accrue, car MyReport permet aux utilisateurs de travailler directement depuis Excel, une interface familière. Vous pouvez générer vos reportings et tableaux de bord sans dépendre du service informatique​. 

Bon à savoir : pour tirer le meilleur de MyReport, nos équipes d’experts vous proposent une formation initiale. Celle-ci vous permet de prendre en main l’outil et de le configurer pour vos applications. Vous souhaitez découvrir d’autres fonctionnalités avancées ? Nous vous proposons une offre de formation permanente et des documents d’informations détaillés.  

MyReport est la solution de data analyse la plus intuitive et la plus riche en fonctionnalités. Envie de la découvrir ? Demandez une démo dès maintenant. 

Solution de Business Intelligence : quels avantages pour les directeurs financiers et les contrôleurs de gestion ?

Pour les directeurs financiers (DAF) et les contrôleurs de gestion, les solutions de Business Intelligence sont devenues des alliées incontournables pour piloter la performance financière d’une entreprise. Et pour cause, ces outils leur permettent de collecter, de traiter et d’analyser d’énormes quantités de données et d’automatiser la production de tableaux de bord et de reportings financiers.  

Grâce à ces outils de data analyse, les DAF et les contrôleurs de gestion peuvent transformer simplement et efficacement des données brutes en rapports et indicateurs financiers au service d’une prise de décision plus rapide et plus éclairée. 

Solution de BI et de reporting : centraliser et fiabiliser les données financières

Pour assurer le pilotage financier d’une entreprise, les DAF et les contrôleurs de gestion doivent pouvoir s’appuyer sur des données fiables provenant de diverses sources (ERP, logiciels comptables, CRM, outils de gestion RH, etc.). Or, la collecte et le traitement de ces données financières relèvent souvent du défi. Heureusement, les solutions de Business Intelligence en finance sont là pour les aider à agréger, nettoyer, structurer et stocker toutes ces informations, garantissant ainsi une meilleure fiabilité et plus de traçabilité. 

Un gain de temps dans la gestion des données

Traditionnellement, la consolidation des données financières reposait sur des extractions manuelles et des traitements sous Excel : des tâches extrêmement chronophages et soumises à d’importants risques d’erreurs. Grâce aux outils de BI et data analyse comptable, les DAF peuvent désormais automatiser la collecte, le traitement et la structuration des informations. La Business Intelligence les aide ainsi à réduire le temps consacré à la production des reportings financiers tout en augmentant leur fiabilité. 

Sécurisation des processus et de la conformité réglementaire

Les solutions de BI financières aident aussi les DAF et les contrôleurs de gestion à sécuriser leurs procédures et à mieux respecter les règles de conformité obligatoires. En effet, elles intègrent le plus souvent des fonctions de contrôle de cohérence et des pistes d’audit, assurant la conformité des données avec les normes comptables et fiscales. Elles facilitent aussi la gestion des obligations réglementaires comme la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) en permettant de suivre les indicateurs extra-financiers.

Automatiser et personnaliser le reporting financier

Pour les DAF et les contrôleurs de gestion, les données financières collectées et structurées doivent être utilisées pour créer des reportings financiers. Un reporting financier se présente sous la forme d’un rapport qui illustre les données essentielles pour suivre la performance financière d’une entreprise et pour identifier les écarts par rapport aux objectifs. 

Automatiser et simplifier la production des rapports financiers

Avec un logiciel de Business Intelligence, la production et la livraison de ces reportings financiers peuvent être automatisées, et ce, en se basant sur des données mises à jour en temps réel. Outre le reporting, les solutions de Business Intelligence donnent aussi accès aux DAF et aux contrôleurs de gestion à des tableaux de bord présentant en temps réel les indicateurs de performance majeurs pour piloter l’entreprise au quotidien.  

Grâce au reporting financier et aux tableaux de bord, il devient possible pour les spécialistes de la finance de produire des analyses comparatives et de générer des prévisions financières en quelques clics. 

Data visualisation : faire parler les données pour mieux les interpréter

Les solutions de Business Intelligence comme MyReport intègrent aussi des outils de data visualisation pour simplifier le travail d’analyse des DAF et des contrôleurs de gestion. La data visualisation permet notamment de transformer des tableaux Excel complexes, en graphiques interactifs ou en dashboards dynamiques. Ce processus simplifie l’interprétation des indicateurs financiers clés, assurant une prise de décision plus rapide et plus intuitive. 

Un pilotage optimisé de la performance financière 

Les solutions de Business Intelligence permettent donc aux DAF et aux contrôleurs de gestion d’affiner leur stratégie en accédant à des analyses en temps réel et en intégrant des outils de prévision financière. 

Anticiper les risques et mieux gérer sa trésorerie

Avec un accès instantané aux flux financiers, il devient plus simple d’identifier les tendances et d’anticiper d’éventuels problèmes de trésorerie. Les outils de BI permettent également de mettre en place des alertes en cas d’écart significatif par rapport aux prévisions, facilitant ainsi la gestion proactive des finances de l’entreprise. 

Suivi en temps réel des indicateurs de performance

Grâce aux solutions de Business Intelligence et de reporting, les DAF peuvent suivre en continu des indicateurs financiers clés, tels que le BFR (Besoin en Fonds de Roulement), l’évolution des charges, ou encore la rentabilité par produit ou par activité. Cela permet d’ajuster rapidement la stratégie financière et d’améliorer la performance globale de l’entreprise. 

L’adoption d’une solution de Business Intelligence et de reporting comme MyReport représente un levier stratégique pour les DAF et les contrôleurs de gestion souhaitant optimiser la gestion financière et le pilotage de performance d’une entreprise. En centralisant les données issues de différentes sources et en automatisant les reportings, MyReport assure un accès rapide et fiable aux indicateurs financiers clés. En outre, son intégration native avec Excel et sa simplicité d’utilisation garantissent une autonomie précieuse aux équipes financières, sans nécessiter de compétences avancées en informatique décisionnelle. Enfin, grâce à ses tableaux de bord dynamiques et à sa data visualisation intuitive, MyReport aide les entreprises à prendre des décisions éclairées en temps réel, tout en sécurisant et fiabilisant leurs processus financiers.  

En adoptant MyReport, les DAF et les contrôleurs de gestion mettent donc toutes les chances de leur côté pour gagner du temps, améliorer la précision des analyses et renforcer la performance financière de leur entreprise. 

Une autonomie renforcée pour les équipes financières 

L’un des bénéfices majeurs de la Business Intelligence est de rendre les équipes financières et comptables plus autonomes dans l’analyse des données. 

Une exploitation simplifiée des données sans expertise technique 

Les solutions BI actuelles sont conçues pour être accessibles aux DAF et aux contrôleurs de gestion sans nécessiter de compétences avancées en informatique décisionnelle. Grâce à des interfaces intuitives et des modules intégrés à Excel, ces professionnels peuvent exploiter la data de manière fluide et efficace. 

Un accès collaboratif aux informations financières 

La Business Intelligence permet également de faciliter la communication entre les différents services de l’entreprise. Chaque acteur (direction générale, services opérationnels, équipes comptables) peut accéder aux données et aux tableaux de bord qui lui sont pertinents, favorisant une meilleure coordination et un pilotage financier plus réactif. 

Comment l’IA peut-elle aider les services financiers ?

L’intelligence artificielle (IA) révolutionne le monde de l’entreprise, quel que soit le secteur d’activité, en apportant des solutions innovantes. Celles-ci permettent d’augmenter la productivité, d’améliorer la prise de décision, de personnaliser l’expérience des clients ou encore d’améliorer la collaboration entre les différents services. Mais que peut-elle faire pour les services financiers ? MyReport, expert de la Business Intelligence et de la data analyse, vous propose un aperçu de cette révolution prometteuse.

À quels défis de la gestion financière l’IA peut-elle répondre ?

Les services financiers des entreprises connaissent une transformation majeure de la gestion financière à l’aune des nouvelles technologies. Leur rôle évolue au-delà de la finance traditionnelle pour inclure notamment de la prise de décision stratégique. Les DAF (directeurs administratifs et financiers), RAF (responsables administratifs et financiers), contrôleurs de gestion ou experts-comptables sont ainsi amenés à :  

  • Diversifier leurs missions : la gestion financière ne se limite plus au budget et au reporting financier. Elle intègre désormais d’autres tâches que la comptabilité, comme la planification stratégique, la gestion des talents, l’analyse de performance ESG (environnement, sociétal et gouvernance) et l’optimisation opérationnelle. Les services financiers contribuent enfin Lien vers Comment l’IA est-elle utilisée dans la gestion financière ?  
  • l’indispensable désilotage de l’entreprise. 
  • Exploiter les nouvelles technologies : intégrer l’IA pour la gestion financière permet de gagner en efficacité et de réduire la charge de travail des équipes comptables. Le métier devient ainsi progressivement moins stressant et plus varié. 
  • Assumer un rôle stratégique : les services financiers exercent une influence grandissante dans l’entreprise. Ils sont amenés à analyser des données pour optimiser la prise de décision, en partenariat avec les dirigeants et les autres services. 

Inclure l’IA dans les processus des services financiers a un impact direct sur la stratégie et l’efficacité globale de l’entreprise. Les DAF, RAF, contrôleurs de gestion, comptables et experts-comptables gagnent en efficacité et libèrent du temps pour leurs nouvelles missions à forte valeur ajoutée.  

Les apports concrets de l’intelligence artificielle pour les services financiers

Que peut faire l’intelligence artificielle pour aider le métier de DAF ? L’IA apporte des solutions innovantes pour la gestion financière, applicables au quotidien. 

Optimisation des processus

L’IA peut être utilisée pour automatiser le suivi des encaissements et décaissements, permettant aux DAF de mieux gérer la trésorerie et d’optimiser les prévisions de cash-flow. Par exemple, un algorithme peut détecter des paiements en retard et suggérer des relances automatisées, allégeant ainsi la charge de travail des équipes financières. 

Analyse prédictive et gestion des risques

Dans le cadre du pilotage financier, l’IA peut affiner les prévisions budgétaires. En analysant les tendances passées et les flux de trésorerie en temps réel, elle permet d’anticiper des écarts budgétaires et d’adapter les décisions financières en conséquence. Cela facilite une gestion proactive des risques, qu’ils soient liés au marché ou à l’opérationnel. 

Lutte contre la fraude

Pour un DAF, la fraude interne et les erreurs comptables sont des enjeux majeurs. L’IA permet d’identifier les transactions suspectes en repérant des anomalies dans les flux financiers. Par exemple, elle peut détecter des écarts anormaux entre facturation et paiement, et déclencher une alerte en cas de risque de fraude. 

Réduction des coûts 

Enfin, l’IA présente un autre avantage pour l’entreprise, à savoir la réduction des coûts opérationnels. L’intelligence artificielle a un coût, mais, à terme, elle peut contribuer à augmenter la rentabilité de la société grâce à l’automatisation.

PME et ETI : et si vous choisissiez la Business Intelligence ? 

Bien que l’IA offre de puissantes capacités prédictives, les solutions de Business Intelligence (BI) restent aujourd’hui plus accessibles et rapidement rentables pour les PME et ETI. Un outil comme MyReport permet aussi d’optimiser les processus financiers et de faciliter la prise de décision.  

L’analyse des données passées et présentes

La BI offre une vue claire et synthétique de l’état de l’entreprise, en analysant les données historiques et actuelles. Elle en facilite la compréhension grâce à la datavisualisation et facilite ainsi la prise de décision opérationnelle et stratégique.  

La centralisation des données 

Un outil de Business Intelligence performant comme MyReport permet de structurer et de centraliser vos données financières. Il agglomère les informations et crée ainsi un référentiel commun et fiable, améliorant ainsi la cohérence et le pilotage de l’entreprise. 

Une visualisation efficace

MyReport propose des tableaux de bord interactifs et des graphiques qui facilitent l’interprétation des tendances et des relations entre les données. Cette visualisation efficace aide à la compréhension rapide de l’information, aussi bien pour les experts financiers que pour les autres services. La communication des analyses à des fins collaboratives en est aussi améliorée.  

L’accessibilité des données

Une solution de BI comme MyReport se veut facile d’utilisation et accessible, même aux personnes n’ayant pas de connaissances techniques avancées. Les interfaces sont intuitives et une formation est incluse pour garantir une prise en main rapide et efficace par vos équipes.  

Vous souhaitez mieux exploiter vos données financières et gagner du temps sur vos reportings ? Découvrez comment MyReport peut vous accompagner vers une gestion optimisée en demandant une Démo.

5 raisons pour lesquelles vous n’arrivez à rien décider en CODIR

Le comité de direction est, en théorie, un appui stratégique essentiel pour le dirigeant. C’est là que se discutent les grandes orientations, que s’évaluent les résultats et que se prennent les décisions structurantes pour l’avenir de l’entreprise.

Mais dans la pratique, ces réunions manquent souvent d’efficacité. Les décisions sont repoussées, les débats tournent en rond, les arbitrages peinent à émerger. Pourquoi ? Parce que les membres du CODIR ne disposent pas toujours des moyens nécessaires pour appuyer leurs décisions sur des données fiables, claires et partagées.

Voici cinq raisons fréquentes qui expliquent pourquoi votre comité de direction ne parvient pas à vous accompagner efficacement dans le pilotage stratégique de votre entreprise.

1. Des reportings construits à la dernière minute

Avant chaque comité, vos directeurs passent un temps considérable à extraire, consolider et mettre en forme des données. Ces reportings sont souvent réalisés dans l’urgence, au détriment de leur fiabilité et de leur cohérence.

Résultat : vous vous retrouvez avec des présentations incomplètes, parfois peu comparables d’une réunion à l’autre. La donnée devient un support de communication ponctuelle, au lieu d’être un outil de pilotage continu.

2. Des décisions basées sur des perceptions plutôt que sur des données

En l’absence de chiffres consolidés et partagés, chacun arrive avec sa propre lecture de la situation. Les discussions se fondent alors sur des ressentis ou des hypothèses individuelles, au lieu de s’appuyer sur des éléments factuels.

Ce manque de référentiel commun nuit à la qualité du dialogue stratégique et complique considérablement la prise de décision collective.

3. Une dépendance forte à quelques profils “experts” de la donnée

Dans de nombreuses entreprises, l’accès aux données reste réservé à un cercle restreint : direction financière, contrôle de gestion, parfois la DSI. Les autres membres du CODIR doivent s’en remettre à eux pour obtenir les indicateurs nécessaires.

Cette dépendance freine les échanges et limite l’autonomie des décideurs. Un pilotage efficace suppose que chacun puisse accéder, analyser et partager l’information de manière fluide et autonome.

4. Des indicateurs disponibles trop tard pour être utiles

Quand les tableaux de bord sont mis à jour manuellement ou ne sont diffusés qu’en amont des réunions mensuelles, la décision s’appuie sur des données déjà obsolètes.

Ce décalage réduit fortement la capacité de réaction de l’équipe de direction. Il est difficile d’ajuster une stratégie ou de corriger une trajectoire avec des indicateurs datés de plusieurs semaines.

5. Une vision trop fragmentée pour permettre un réel pilotage stratégique

Chaque directeur pilote son propre périmètre, avec ses outils, ses tableaux, ses indicateurs. Il en résulte une vision fragmentée de la performance de l’entreprise, difficile à agréger.

Or, pour décider efficacement, un comité de direction a besoin d’une vision transversale, partagée et actualisée. Faute d’un outil central de pilotage, la coordination stratégique reste limitée.

Redonner au CODIR sa fonction stratégique

Un comité de direction efficace repose autant sur la qualité des personnes que sur les moyens mis à leur disposition. Lorsque les données sont accessibles, fiables, et partagées dans un format clair et exploitable, les décisions sont plus rapides, plus alignées, plus pertinentes.

Des outils comme MyReport permettent à chaque membre du CODIR de disposer en toute autonomie des bons indicateurs, actualisés régulièrement, sans dépendance technique, et partageables en quelques clics.

De quoi transformer le comité de direction en véritable organe de pilotage, au service des décisions stratégiques de l’entreprise.

Réussir le reporting CRDS de votre entreprise

Qu’est-ce que la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) 

La Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) est une directive européenne qui marque un tournant majeur dans la manière dont les structures communiquent sur leurs performances en matière de durabilité. Entrée en vigueur en janvier 2023, cette nouvelle réglementation vient renforcer et remplacer la NFRD (Non-Financial Reporting Directive), jugée insuffisante face aux enjeux climatiques, sociaux.

Elle s’inscrit dans une stratégie globale portée par l’UE pour construire une économie plus responsable, plus transparente et plus durable. Elle vise à harmoniser le reporting extra-financier des sociétés, en instaurant des normes communes (les ESRS, pour European Sustainability Reporting Standards), et en exigeant un niveau de précision et de transparence plus élevé sur les informations publiées. Elle est également vue comme une corde de plus à ajouter aux outils de prise de décision pour les dirigeants.

CSRD : définition et signification

La CSRD, pour Corporate Sustainability Reporting Directive, est un texte législatif adopté par la Commission européenne qui encadre la publication d’informations extra-financières sur les pratiques environnementales, sociales et de gouvernance des groupes. Elle s’inscrit dans la stratégie du Pacte vert européen et répond à un besoin croissant de transparence sur les impacts réels des activités économiques.

Entrée en vigueur en janvier 2023, elle remplace l’ancien cadre réglementaire, trop limité dans son périmètre et ses exigences. Elle élargit considérablement le nombre d’entreprises concernées et impose une standardisation rigoureuse des rapports via l’introduction des ESRS, les normes européennes de reporting en matière de durabilité.

Pourquoi la CSRD a-t-elle été créée ?

Jusqu’à récemment, les publications extra-financières des sociétés étaient souvent partielles, peu comparables et difficilement exploitables, à la fois pour les parties prenantes internes (comités de direction, conseils d’administration) et externes (investisseurs, clients, régulateurs). L’UE a donc souhaité encadrer plus fermement ce type de reporting, afin d’harmoniser les pratiques et de fiabiliser les data communiquées.

L’ambition est double : rendre les entreprises responsables de leurs impacts ESG tout en renforçant la confiance du marché dans les démarches dites durables. Il ne s’agit plus seulement d’un exercice de communication ou d’image, mais bien d’un compte-rendu structuré, auditablе, intégré à la stratégie de l’entreprise.

Elle est également un levier pour activer la finance, en permettant aux acteurs financiers d’évaluer objectivement les risques et opportunités liés à la transition écologique et sociale. En d’autres termes, mieux informer pour mieux financer.

Les indicateurs à suivre pour une stratégie RSE cohérente

La loi impose la publication d’indicateurs précis, organisés autour des trois piliers du développement durable :

  • Environnement : émissions de gaz à effet de serre (scope 1, 2 et 3), consommation d’énergie, empreinte carbone, biodiversité…
  • Social : politiques RH, santé et sécurité, diversité, qualité de vie au travail, implication des collaborateurs
  • Gouvernance : structure décisionnelle, lutte contre la corruption, politique de rémunération, relations avec les parties prenantes…

Ces informations doivent être collectées, structurées et publiées selon les exigences des ESRS, avec un haut niveau de précision. Cela suppose un véritable travail de fond, à la fois sur le plan opérationnel (collecte des data, fiabilisation, consolidation) et stratégique (alignement avec les targets de l’entreprise, intégration au pilotage).

Finance verte, économie durable et taxonomie européenne

En parallèle de la CSRD, l’Union européenne a mis en place une taxonomie verte qui définit ce qu’est une activité économique. Ce référentiel est essentiel pour identifier les compagnies réellement engagées dans la transition et orienter les investissements vers les bons projets. Il complète la CSRD en apportant une grille de lecture commune aux acteurs économiques.

Le reporting de durabilité devient donc un outil stratégique, au croisement des exigences réglementaires, des attentes sociétales et des logiques de performance fiduciaire. Pour les dirigeants, c’est un changement de paradigme : la durabilité n’est plus un « nice to have », c’est un critère d’évaluation majeur.

Quelles entreprises sont concernées par la CSRD ?

L’un des changements majeurs introduits par la CSRD réside dans l’élargissement significatif du périmètre des  structures impactées. Là où la NFRD ne s’appliquait qu’à un nombre restreint de grands groupes, la CSRD vise désormais plusieurs milliers d’acteurs économiques à travers l’UE.

Concrètement, sont imapctées :

  • Toutes les sociétés cotées sur les marchés réglementés européens, y compris les PME cotées (à l’exception des micro-entreprises),
  • Les grandes structures dépassant deux des trois seuils suivants : 250 salariés, 40 millions d’euros de chiffre d’affaires, ou 20 millions d’euros de total de bilan,
  • Les filiales européennes des groupes non européennes, dès lors que leur chiffre d’affaires dans l’Union dépasse 150 millions d’euros.

Ce nouveau périmètre représente un saut quantitatif : on estime que plus de 50 000 sociétés seront soumises à cette obligation de reporting, contre environ 11 000 sous le régime précédent.

Cela signifie que de nombreuses entreprises, parfois peu préparées, vont devoir se structurer rapidement pour répondre aux exigences. Ce mouvement vers une transparence accrue ne concerne donc plus seulement les grands groupes internationaux, mais aussi des acteurs de taille intermédiaire, souvent moins bien équipés sur les sujets RSE ou extra-financiers.

Il est également important de noter que certaines entreprises non soumises directement à la CSRD pourraient l’être indirectement. Par exemple, des PME travaillant avec des donneurs d’ordre soumis à la directive pourront être sollicitées pour fournir des informations nécessaires à la consolidation des rapports de durabilité. L’effet d’entraînement est donc réel, même en dehors du champ réglementaire strict.

Quelles obligations et conséquences pour les entreprises ?

Elle transforme en profondeur la façon dont les structures abordent le reporting extra-financier. Elle introduit une série d’obligations structurées autour de la fiabilité, de la comparabilité et de la transparence des informations publiées. Ces nouvelles règles s’accompagnent d’un niveau d’exigence inédit, qui implique une montée en compétence des équipes, une refonte des processus internes et un effort d’alignement stratégique.

De la NFRD à la CSRD : ce qui va changer

La transition ne se limite pas à une extension du périmètre. Le changement est aussi qualitatif. Alors que la NFRD laissait une grande liberté dans la manière de présenter les informations, la CSRD impose un cadre strict avec des normes de publication précises : les ESRS. Ces standards européens définissent les thèmes à couvrir, les indicateurs à fournir et le format de restitution.

Par ailleurs, les compte-rendus devront désormais faire l’objet d’une vérification obligatoire par un tiers indépendant, ce qui marque une évolution vers une forme d’audit des informations extra-financières, similaire à ce qui existe pour les états fiduciaires.

Le principe de la double matérialité

C’est l’un des concepts centraux introduits par la CSRD. La double matérialité signifie que les entreprises doivent rendre compte non seulement de l’impact de leur environnement sur leur résultats (financière), mais aussi de l’impact de leurs activités sur la société et la planète (d’impact).

Cette logique pousse les entreprises à élargir leur champ d’analyse : il ne s’agit plus uniquement de protéger leur bilan, mais de comprendre et de documenter leur rôle dans les transformations environnementales, sociales et économiques en cours.

Le respect des normes européennes (European Sustainability Reporting Standards)

Les ESRS constituent le socle technique de la réforme. Élaborées par l’EFRAG (European Financial Reporting Advisory Group), ces normes visent à homogénéiser la publication des informations extra-financières au sein de l’UE. Elles couvrent à la fois des exigences transversales (stratégie, anticipation des risques, modèles d’affaires…) et des thématiques spécifiques (climat, biodiversité, droits humains, etc.).

Les sociétés doivent se conformer à ces normes, en expliquant les choix d’indicateurs, les méthodologies de collecte des data, et en s’assurant de leur cohérence sur le long terme. L’utilisation de ces standards est obligatoire, sauf justification documentée.

Le partage obligatoire d’informations sur l’ESG

L’une des targets clés est de fournir aux parties prenantes – notamment les investisseurs – des KPI fiables, standardisées et facilement accessibles. C’est pourquoi les groupes devront intégrer leur rapport de durabilité dans leur compte-rendu de pilotage, et publier leurs data au format numérique structuré (XHTML + balisage XBRL).

Les sanctions d’une mauvaise application de la CSRD

Comme pour toute obligation réglementaire, des sanctions sont prévues en cas de non-conformité. Elles seront définies au niveau national par chaque État membre, mais elle impose qu’elles soient “effectives, proportionnées et dissuasives”. Cela peut inclure des amendes, des injonctions de correction, voire une atteinte à la réputation en cas de publication jugée trompeuse ou incomplète.

Les autorités de contrôle auront également la possibilité de vérifier les indicateurs publiés, en s’appuyant sur les commissaires aux comptes ou organismes tiers responsables de la vérification. Le non-respect pourra donc avoir un impact à la fois juridique, fiduciaire et stratégique.

Quand appliquer la CSRD ?

Le calendrier d’entrée en vigueur de la CSRD a été pensé pour permettre une montée en charge progressive. L’application des obligations varie selon la taille et le type d’entreprise, avec une logique d’élargissement par vagues successives. Comprendre ce calendrier est essentiel pour anticiper la conformité et structurer efficacement sa feuille de route.

Voici les principales étapes du déploiement de la CSRD :

1er janvier 2024 – Grandes entreprises déjà soumises
Les structures qui étaient déjà tenues de publier un reporting extra-financier (essentiellement les grandes sociétés cotées de plus de 500 employés) doivent appliquer la CSRD à partir de l’exercice 2024. Le premier devra donc être publié en 2025.

1er janvier 2025 – Grandes entreprises non soumises
Les grandes compagnies qui n’étaient pas soumises, mais qui dépassent les seuils réglementaires (250 salariés, 40 M€ de chiffre d’affaires, 20 M€ de total de bilan), entrent à leur tour dans le champ d’application. Elles devront publier leur premier compte-rendu CSRD en 2026.

1er janvier 2026 – PME cotées sur les marchés réglementés
Les petites et moyennes entreprises en bourses y seront soumises à partir de 2026, avec toutefois la possibilité d’un report de deux ans (jusqu’en 2028) si elles le justifient. Cette phase marque un changement important : pour la première fois, la loi s’applique à des structures de taille intermédiaire.

1er janvier 2028 – Entreprises non européennes
Les structures ayant un chiffre d’affaires supérieur à 150 millions d’euros dans l’UE, et disposant d’au moins une filiale ou succursale dans l’Union, devront également publier un report de durabilité conforme à la CSRD, à partir de 2028.

Il est à noter que le reporting devra toujours porter sur l’année fiscale précédente. Ainsi, une société soumise à la règlementation à partir de 2025 devra collecter ses data dès le 1er janvier de cette année-là pour être en mesure de publier un rapport complet courant 2026.

Ce calendrier laisse peu de place à l’improvisation. Les sociétés doivent dès aujourd’hui entamer leur démarche de conformité : évaluer leur niveau de maturité, identifier les écarts, former les équipes, structurer la collecte, définir les rôles internes, etc.

Ce déploiement est aussi une opportunité : celle de transformer les contraintes réglementaires en levier de résultat, d’engagement et de différenciation sur le marché.

Piloter le reporting CSRD pour votre entreprise

La mise en conformité avec la directive ne peut pas se limiter à une opération ponctuelle ou descendante. Elle implique un véritable changement de posture : le compte-rendu de durabilité devient une démarche transversale, continue, qui touche à la fois la stratégie, les opérations, la gouvernance, la gérance des kpi et la culture d’entreprise. Autrement dit, il faut piloter ce projet comme un chantier structurant à part entière.

Identifier les parties prenantes internes

Plusieurs directions sont visées par la CSRD : direction générale, direction financière, contrôle de gestion, direction RSE, ressources humaines, systèmes d’information, voire direction juridique. Il est indispensable de désigner un ou plusieurs sponsors en interne, capables de porter la démarche au plus haut niveau et de faciliter l’arbitrage entre les différentes priorités.

Au-delà des fonctions support, certaines directions opérationnelles peuvent aussi être mobilisées : production, logistique, achats… en particulier pour la collecte d’indicateurs de performance environnementale ou sociale.

Structurer la collecte et la consolidation des données

La CSRD repose sur un socle de data solides, traçables, auditées. Cela nécessite de repenser les méthodes de collecte et de fiabilisation de l’information. Dans de nombreuses sociétés, les infos extra-financières sont encore dispersées, stockées dans des fichiers Excel ou issues de sources peu automatisées.

Un bon pilotage passe par la mise en place d’outils dédiés, capables de centraliser, structurer et actualiser les indicateurs clés. C’est là qu’un outil comme MyReport prend tout son sens : il permet de connecter différentes sources, de construire un référentiel clair, de créer des reporting et tableaux de bord financiers automatisés, et de diffuser l’info à l’échelle de l’entreprise.

Mettre en place des processus de validation et de contrôle

Avec la CSRD, les informations publiées devront faire l’objet d’une vérification indépendante. Cela suppose de mettre en place une logique de contrôle interne adaptée : circuit de validation des infos, responsabilité par indicateur, documentation des sources, archivage, etc.

Cette organisation garantit la qualité des livrables, mais elle protège aussi la compagnie en cas de contrôle ou de litige. Le pilotage ne peut donc pas reposer uniquement sur la direction RSE : il doit impliquer l’ensemble de la chaîne de valeur de l’information.

Suivre et ajuster les résultats dans le temps

Le reporting de durabilité n’est pas figé. Les normes évolueront dans les années à venir, notamment avec l’intégration progressive des secteurs spécifiques. Par ailleurs, les attentes des parties prenantes changent, et les pratiques de marché s’améliorent.

Il est donc essentiel d’installer une logique d’amélioration continue : suivre les écarts entre les objectifs fixés et les résultats observés, ajuster les indicateurs, faire évoluer les outils… Le reporting doit devenir un véritable levier de pilotage stratégique, au même titre que les indicateurs financiers.

Quels sont les nouveaux critères de reporting CSRD ?

Avec la CSRD, les compagnies doivent répondre à de nouveaux critères, définis par un périmètre structuré : les ESRS. Ces périmètres uniformisent les contenus attendus et renforcent la comparabilité des KPI publiées.

Ces critères se regroupent autour de trois dimensions majeures :

1. Des normes transversales et thématiques
Les structures doivent publier des indications précises sur des sujets ESG : climat, pollution, conditions de travail, diversité, droits humains, mais aussi stratégie et gestion des risques. L’ensemble du rapport devra s’inscrire dans une logique de cohérence globale, alignée avec les targets de durabilité.

2. Le principe de double matérialité
Toute société doit désormais analyser à la fois l’impact de ses activités sur l’environnement et la société (matérialité d’impact), et l’influence des enjeux ESG sur son bilan (matérialité financière). C’est un changement structurant dans la manière d’aborder le reporting.

3. Une transparence élargie à la chaîne de valeur
La CSRD ne s’arrête pas aux limites de votre : les impacts liés aux partenaires, fournisseurs ou sous-traitants doivent également être pris en compte. Cela implique une collecte de données plus étendue et des outils adaptés pour structurer l’information.

En résumé, ces nouveaux critères exigent une organisation rigoureuse, des processus fiables et une vision claire de la stratégie de l’entreprise. Ils transforment le reporting en un véritable levier de pilotage.

Comment préparer votre organisation pour la CSRD ?

Mettre en place un rapport réussi, ce n’est pas simplement répondre à une obligation réglementaire : c’est installer une dynamique de transformation dans l’entreprise. Pour y parvenir, il faut avant tout inscrire le reporting dans une logique stratégique. Il ne s’agit pas d’un exercice à part, réservé à quelques experts, mais d’un processus transverse qui doit s’aligner avec les objectifs globaux de l’organisation.

Cela commence par l’engagement de la direction. Un compte-rendu crédible suppose que les enjeux ESG soient pris au sérieux au plus haut niveau, intégrés aux arbitrages et aux décisions de pilotage. Plus le projet est porté par la direction, plus il est susceptible de générer de la valeur à long terme.

La qualité des données est également un facteur déterminant. Le succès d’un rapport de durabilité repose sur la fiabilité, la traçabilité et la cohérence des indicateurs publiés. Il faut donc mettre en place des processus solides, mobiliser les bons contributeurs en interne, et instaurer une culture commune autour de la donnée ESG. Cela demande de la méthode, des outils adaptés et un vrai travail d’acculturation auprès des équipes.

Dans ce contexte, le choix d’une solution de reporting Business Intelligence devient un enjeu central. Pour répondre aux exigences sans complexité, tout en gardant la maîtrise des indications, MyReport offre une réponse simple, efficace et évolutive. Grâce à son interface intuitive, à son intégration native dans Excel, et à ses fonctions de diffusion automatisée, MyReport permet aux entreprises de structurer leur rapport, de consolider leurs indicateurs clés, et de partager leurs résultats facilement, en interne comme en externe.

L’automatisation des collectes et des publications permet de dégager un temps précieux pour ce qui compte vraiment : l’analyse, la prise de recul, et la mise en œuvre des actions correctrices. En somme, MyReport ne se contente pas de vous aider à être conforme : il vous donne les moyens d’en faire un levier de pilotage stratégique, accessible à tous, au service d’une performance durable.

Indicateurs ESG : quels sont-ils et où les trouver ?

Face aux exigences croissantes en matière de transparence et de durabilité, le reporting ESG (Environnement, Social et Gouvernance) s’impose comme un levier stratégique pour les entreprises. Mais comment structurer ce reporting et où trouver les données nécessaires ?

Les trois piliers ESG : une vision globale de la performance

Le reporting extra-financier repose sur trois piliers indissociables, chacun couvrant des aspects essentiels de la responsabilité d’une entreprise :

🌍 Environnement

Impact écologique, consommation énergétique, gestion des déchets.

👥 Social

Conditions de travail, diversité, engagement des collaborateurs.

🏛️ Gouvernance

Transparence, éthique, conformité réglementaire.

Dans un monde où les parties prenantes (investisseurs, clients, partenaires) exigent des engagements concrets et mesurables, il est essentiel de collecter et d’exploiter des données fiables sur ces trois dimensions.

Pilier Environnement : mesurer l’impact écologique de l’entreprise

Le pilier environnemental concerne toutes les informations liées à l’empreinte écologique de l’entreprise, notamment sa consommation de ressources naturelles, ses émissions de gaz à effet de serre et sa gestion des déchets.

L’objectif est d’évaluer et de réduire les impacts environnementaux en mettant en place des stratégies d’optimisation et de transition vers des pratiques plus durables.

Pourquoi ces indicateurs sont essentiels ?

Ils permettent aux entreprises de suivre leurs engagements de réduction des émissions carbone, d’optimisation des ressources et de mise en conformité avec les réglementations environnementales. Plus pragmatiquement, le suivi de ces KPI peut également permettre de réaliser des économies sur des postes de dépenses peu monitorés.

Exemples d’indicateurs Où les trouver Interlocuteur
Consommation d’énergie (électricité, gaz, carburant) Factures fournisseurs, ERP, logiciels de gestion des bâtiments (BMS) Services Généraux, Service Achats
Émissions de gaz à effet de serre (CO₂ – Scopes 1, 2 et 3) Bilan carbone (prestataire externe), logiciels de gestion environnementale Responsable HSE, Service RSE
Taux de recyclage des déchets et volume total généré Logiciels de gestion des déchets, ERP Responsable Environnement, Service Achats
Consommation d’eau (m³) et ratio par unité produite Factures fournisseurs, ERP Services Généraux, Responsable HSE
Empreinte carbone du transport et logistique Logiciel de gestion de flotte, ERP, données transporteurs Responsable Logistique, Responsable Environnement

Pilier Social : piloter les conditions de travail et l’engagement des collaborateurs

Le pilier social évalue l’impact de l’entreprise sur ses collaborateurs et la société au sens large. Il couvre des aspects clés tels que les conditions de travail, la diversité, la formation et la santé des employés.

Un bon suivi des indicateurs sociaux permet d’anticiper les risques sociaux, de renforcer l’engagement des salariés et d’améliorer l’attractivité de l’entreprise.

Pourquoi ces indicateurs sont essentiels ?

Ils permettent de suivre l’évolution des conditions de travail et de la diversité, tout en identifiant les axes d’amélioration pour favoriser le bien-être et la rétention des talents.

Exemples d’indicateurs Où les trouver Interlocuteur
Effectif total et répartition par genre (%) SIRH, rapports RH DRH
Taux d’absentéisme (%) et nombre moyen de jours d’absence Logiciels de gestion des temps, SIRH DRH, Responsable QHSE
Nombre d’accidents du travail (fréquence et gravité) Outils QHSE (Enablon, Quentic), SIRH Responsable QHSE, DRH
Taux de formation des collaborateurs (%) ERP, SIRH, suivi des budgets formation Service Formation, DRH
Écart de rémunération hommes/femmes (%) Rapports RH, SIRH DRH
Taux d’engagement des employés Enquêtes internes, baromètres RH DRH, Responsable RSE

Pilier Gouvernance : garantir la transparence et l’éthique d’entreprise

Le pilier gouvernance mesure la qualité de la gestion et de la transparence de l’entreprise. Il englobe la structure du Conseil d’Administration, les pratiques éthiques, la gestion des risques et la conformité réglementaire.

Un bon pilotage des indicateurs de gouvernance permet de renforcer la confiance des investisseurs, des clients et des collaborateurs.

Pourquoi ces indicateurs sont essentiels ?

Ils permettent de garantir une gestion responsable et transparente, réduisant ainsi les risques juridiques et améliorant la réputation de l’entreprise.

Exemples d’indicateurs Où les trouver Interlocuteur
Part des femmes au Conseil d’Administration (%) Rapports annuels, documents juridiques Direction Générale, Secrétariat Général
Nombre d’administrateurs indépendants (%) Statuts de l’entreprise, rapports financiers Secrétariat Général, Conseil d’Administration
Nombre d’incidents de non-conformité signalés Logiciels de gestion des risques et conformité (SAP GRC, LexisNexis) Responsable Conformité, Direction Juridique
Existence d’une politique anti-corruption Manuel de conformité, charte éthique Responsable RSE, Responsable Conformité
Nombre de formations sur la conformité et l’éthique SIRH, rapports internes DRH, Responsable Conformité
Score de transparence et de gouvernance (notation ESG) Agences de notation extra-financière, rapports internes Direction Financière, Responsable RSE

Le principe de double matérialité

C’est un principe central de la directive qui exige que les entreprises analysent leurs données ESG sous deux perspectives complémentaires :

Matérialité financière : Comment les facteurs ESG influencent l’entreprise ?

Quelques exemples :

  • Les nouvelles régulations sur le carbone augmentent les coûts de production.
  • La mauvaise gestion de la diversité peut nuire à la réputation et affecter l’attractivité RH.
  • Les risques climatiques (inondations, sécheresses) perturbent les chaînes d’approvisionnement.

Matérialité d’impact : Comment l’entreprise influence l’environnement et la société ?

Quelques exemples :

  • L’entreprise émet-elle des gaz à effet de serre en quantité significative ?
  • Sa politique de rémunération favorise-t-elle l’égalité hommes-femmes ?
  • L’entreprise impacte-t-elle la biodiversité par l’usage de ses matières premières ?

Pourquoi c’est un changement clé avec la CSRD ?

Contrairement aux anciennes normes (DPEF, NFRD), la CSRD impose aux entreprises de considérer ces deux dimensions et de justifier leur impact ESG avec des données consolidées et vérifiables, sous peine de non-conformité.

Les défis liés à la production de ces indicateurs

Mettre en place un reporting ESG efficace nécessite de surmonter plusieurs obstacles :

Des données dispersées dans différents outils et services : Les informations sont fragmentées entre ERP, SIRH, fichiers Excel et prestataires externes.

Des processus manuels chronophages et sources d’erreurs : Les extractions, copier-coller et consolidations manuelles ralentissent la production des rapports.

Une traçabilité et une fiabilité des données difficiles à garantir : Sans outil structuré, il est complexe d’assurer la conformité et de détecter les incohérences.

Une réglementation en constante évolution : La CSRD, la taxonomie verte et les exigences des investisseurs nécessitent des mises à jour régulières des reportings.

Structurer ses indicateurs ESG pour en faire un levier de performance

Si la réglementation impose un cadre strict, elle offre aussi une opportunité de structurer une démarche bénéfique pour l’entreprise. En maîtrisant ses indicateurs ESG, une entreprise renforce sa transparence, son attractivité et sa compétitivité.

La clé ? S’équiper d’un outil capable d’automatiser la collecte et la consolidation des données ESG, pour un reporting fiable, conforme et actionnable.

Et vous, où en êtes-vous dans votre reporting ESG ?

Reporting de performance extra-financière : ce qu’il faut savoir

Longtemps cantonné aux seules performances RSE, le reporting d’entreprise se transforme profondément avec l’émergence des enjeux ESG. Désormais, les structures doivent intégrer une nouvelle dimension à leur communication : le bilan extra-financier. Ce type de reporting dépasse la simple déclaration réglementaire pour devenir un véritable levier stratégique de pilotage durable et responsable.

Contrairement au reporting Business intelligence traditionnel, qui se concentre principalement sur les résultats comptables, une synthèse extra-financière intègre des conditions qualitatives et quantitatives liées à l’impact de l’activité d’une structure sur ses différentes parties impliquées et son environnement au sens large.

Pourtant, malgré son importance croissante, ces rapports restent encore mal compris, voire redoutés par certaines structures. Quels sont les critères à prendre en compte ? Quelles obligations légales devez-vous respecter ? Comment tirer parti de cette obligation pour renforcer l’image de votre entreprise et optimiser vos performances globales ?

Ce guide complet répond à toutes vos questions sur le CR de durabilité et vous propose des solutions pratiques pour le mettre en œuvre efficacement.

Compte rendu extra-financier : qu’est-ce que c’est ?

Ce bilan consiste à mesurer, suivre et communiquer les performances d’une entreprise sur des aspects autres que strictement comptables. Il s’agit notamment des performances environnementales, sociales et de gouvernance (ESG), devenues incontournables à l’heure où les boîtes sont jugées non seulement sur leurs résultats comptables, mais aussi sur leur impact global.

Contrairement au CR traditionnel, qui se concentre principalement sur les résultats comptables, le dashboard extra-comptable intègre des conditions qualitatives et quantitatifs liés à l’impact de l’activité d’une entreprise sur ses différentes parties impliquées et son environnement au sens large. Les investisseurs, consommateurs, et régulateurs attendent désormais des sociétés qu’elles publient régulièrement des informations précises et transparentes sur ces aspects non financiers.

Reporting ESG, RSE, DPEF : quelle différence ?

Bien que ces termes soient souvent utilisés de façon interchangeable, chacun a sa propre spécificité :

🔹Reporting Environnement, Social et Gestion: il se concentre principalement sur les critères utilisés par les investisseurs et agences de notation pour évaluer les risques des sociétés. L’objectif du reporting repsonsable est donc avant tout d’informer les marchés pour influencer positivement la notation des établissements sur ces critères.

🔹Reporting RSE : il s’adresse plutôt à l’ensemble des parties impliquées de l’entreprise (clients, collaborateurs, fournisseurs, société civile) pour démontrer son engagement en matière de responsabilité sociétale et environnementale.

🔹Déclaration de Performance Extra-Financière (DPEF) : il s’agit d’une obligation réglementaire introduite par la directive Euro sur la publication d’informations non-comptables. Ce document officiel, obligatoire pour certaines structures, doit présenter la manière dont elles prennent en compte les conséquences sociales et environnementales de leur activité ainsi que leur modèle de gestion des risques associés.

Pour mieux comprendre les spécificités des différents types de dashboard extra-comptable, voici un tableau comparatif qui synthétise clairement les objectifs, les publics cibles et les obligations réglementaires associés à chaque approche :

Type de rapport Objectif principal Public cible Obligation réglementaire
Reporting ESG Informer les marchés et améliorer la notation de l’entreprise pour attirer des investissements responsables. Investisseurs, agences de notation Non obligatoire mais fortement recommandé pour faciliter l’accès aux financements spécifiques.
Reporting RSE Valoriser et communiquer l’engagement sociétal et environnemental de la structure auprès de ses parties impliquées. Clients, collaborateurs, fournisseurs, société civile Non obligatoire mais vivement conseillé pour renforcer l’image de marque et la confiance.
DPEF Répondre aux exigences réglementaires de l’Europe (CSRD, NFRD) en publiant de façon structurée et transparente les performances extra-financières de la compagnie. Régulateurs, investisseurs, grand public Obligatoire pour les grandes compagnies et entreprises cotées en Europe.

Que doit contenir un reporting extra-financier ?

Un reporting complet et pertinent doit inclure :

🔹Des KPI responsables : émissions de carbone, consommation d’énergie, gestion des déchets, protection de la biodiversité.

🔹Des condition sociales : égalité hommes-femmes, santé et sécurité au travail, formation des collaborateurs, inclusion sociale.

🔹Des informations sur la gouvernance : éthique des affaires, lutte contre la corruption, transparence des processus décisionnels, politique de rémunération.

Ces éléments doivent être mesurés, vérifiés et accompagnés de preuves tangibles pour assurer la crédibilité des data communiquées.

REPORTING EXTRA FINANCIER

Quel est l’intérêt du reporting ESG ?

Ce reporting permet à la compagnie d’attirer des investisseurs soucieux des impacts non-comptable, notamment des fonds d’investissement durable. Une bonne notation améliore la valorisation comptable, facilite l’accès aux financements et renforce la confiance des marchés.

Quel est l’intérêt du compte rendu RSE ?

Le dashboard RSE aide l’entreprise à valoriser ses engagements sociaux et environnementaux auprès de toutes ses parties prenantes (clients, employés, fournisseurs, collectivités). C’est un levier puissant d’amélioration de l’image de marque, d’attraction de talents et de fidélisation client.

Quel est l’intérêt du DPEF ?

La DPEF répond à une obligation légale (issue de la directive CSRD) et est donc incontournable pour les organisations concernées. Elle permet de structurer clairement la stratégie de développement durable et d’engager l’entreprise dans une démarche d’amélioration continue, tout en renforçant sa transparence vis-à-vis des parties externes.

En clarifiant ces différents aspects, votre organisation se positionne avantageusement en répondant aux attentes croissantes des investisseurs, clients et autorités publiques en matière de transparence et d’impact positif.

Le cadre juridique du reporting extra-financier

Ce compte-rendu est désormais encadré par des réglementations européennes et nationales précises, ayant pour objectif d’harmoniser les pratiques des compagnies et renforcer leur responsabilité vis-à-vis des défis responsables, sociaux et de gestion. Ce cadre légal évolue constamment, poussant les compagnies à adapter régulièrement leurs pratiques pour rester en conformité.

Les réglementations du reporting extra-comptable

Plusieurs textes majeurs définissent aujourd’hui le cadre juridique du diagnostic extra-comptable, avec notamment :

🔹La directive CSRD en Europe : entrée en vigueur progressivement à partir de 2024, elle élargit le périmètre du compte-rendu non-comptable, renforçant les exigences sur la précision, la comparabilité et la fiabilité des données responsables publiées par les établissements.

🔹La directive NFRD (Non-Financial report Directive), en vigueur depuis 2017, qui a introduit l’obligation de publier une DPEF pour certaines sociétés.

🔹La Taxonomie européenne, cadre de référence pour classifier les activités économiques considérées comme durables sur le plan responsable.

Ces réglementations structurent l’information à fournir et imposent un niveau élevé de transparence et de précision, avec des KPI bien définis pour permettre une comparaison efficace et objective des performances non-financières des structures.

Quelles entreprises sont concernées ?

Toutes les structures ne sont pas soumises aux mêmes obligations en matière de dashboard non-comptable. La directive CSRD, entrée en vigueur progressivement à partir de 2024, élargit considérablement le périmètre des sociétés concernées :

🔹Entreprises cotées : Toutes les compagnies en Europe cotées en bourse (sauf les auto entrepreneurs).

🔹Grandes structures dépassant au moins deux des trois seuils suivants :

🔸Plus de 250 salariés

🔸Chiffre d’affaires supérieur à 40 millions d’euros

🔸Bilan supérieur à 20 millions d’euros

La directive impose également aux PME cotées des obligations allégées mais significatives en matière de synthèse dès 2026.

Quels enjeux pour les grandes firmes ?

Pour les grandes structures, cette analyse représente des défis multiples, allant bien au-delà d’une simple contrainte réglementaire. Aujourd’hui, il constitue un véritable enjeu stratégique, influençant à la fois leur pérennité, leur réputation et leur capacité à attirer investisseurs et talents.

Conformité et anticipation

Les grands établissements doivent naviguer dans un cadre réglementaire complexe et en perpétuelle évolution. Avec l’entrée en vigueur progressive de la directive en Europe, ainsi que des réglementations telles que la DPEF, la nécessité d’une veille proactive et d’une conformité rigoureuse devient incontournable. Anticiper ces évolutions en structurant dès aujourd’hui un dashboard extra-comptable fiable permet aux structures de minimiser les risques de non-conformité, d’éviter les sanctions potentielles, et de se positionner avantageusement face aux futures exigences réglementaires en matière de règles sociétales.

Image et attractivité

À l’heure où les conditions responsables, sociales et de gestion influencent fortement l’opinion publique et les choix de consommation, ce dashboard devient un levier essentiel pour renforcer la réputation des grandes compagnies. En communiquant de manière transparente sur leurs engagements et actions concrètes en faveur du développement responsable, elles peuvent accroître leur attractivité auprès d’investisseurs sensibles aux nouveaux défis, mais également auprès de leurs collaborateurs, clients et partenaires commerciaux. Un compte rendu précis et authentique permet ainsi de construire une image positive et responsable, fondée sur la confiance, tout en limitant les risques réputationnels liés aux controverses ou aux scandales potentiels.

Accès aux financements

Aujourd’hui, la prise en compte des éléments sociétaux est devenue déterminante dans les décisions d’investissement. De nombreux fonds d’investissement, banques, et organismes privilégient désormais les structures démontrant clairement leur responsabilité sociale. Un rapport rigoureux et crédible permet donc aux grandes sociétés d’améliorer leur notation, facilitant ainsi leur accès à des financements avantageux tels que les fonds ISR (Investissement Socialement Responsable), les obligations vertes (« green bonds »), ou encore des financements spécifiquement conditionnés par des objectifs sociaux ambitieux.

Quels enjeux pour les PME et start-up ?

Même si les PME et start-up ne sont pas toutes soumises à des obligations strictes en matière de reporting non-financier, intégrer cette démarche dès aujourd’hui représente un réel avantage stratégique pour leur développement futur. Souvent perçu à tort comme une contrainte réservée aux grands établissements, le compte-rendu constitue en réalité une opportunité majeure pour les structures de taille plus modeste.

Anticiper les attentes du marché

Même en l’absence d’une obligation réglementaire immédiate, les attentes du marché évoluent rapidement vers une transparence accrue sur les défis responsables, sociaux. Clients, partenaires commerciaux et investisseurs accordent désormais une grande importance à l’impact des structures avec lesquelles ils collaborent. Ainsi, adopter proactivement un compte-rendu permet aux PME de démontrer leur engagement et leur responsabilité, de répondre aux exigences croissantes de leurs parties concernées, et d’anticiper des éléments qui deviendront probablement incontournables dans les années à venir. Cette anticipation constitue un puissant levier de différenciation, capable d’ouvrir de nouvelles opportunités commerciales et de renforcer la confiance auprès de l’écosystème dans lequel elles évoluent.

Renforcer la compétitivité et l’image

Un dashboard transparent et bien structuré améliore significativement l’image et la réputation des PME et start-up. Ces sociétés sont souvent confrontées à une concurrence accrue sur leurs marchés, et doivent trouver des moyens efficaces de se démarquer. Communiquer clairement sur leurs engagements sociétales leur permet non seulement d’attirer une clientèle de plus en plus sensible à ces problématiques, mais aussi d’accéder à des financements spécifiques, comme ceux dédiés à l’investissement socialement responsable (ISR). De plus, cela favorise l’attraction et la fidélisation des talents qui accordent une importance grandissante à l’éthique et aux valeurs sociétales des sociétés pour lesquelles ils travaillent.

Préparer l’avenir

Enfin, avec l’élargissement continu des obligations réglementaires Euro, notamment à travers la directive CSRD, les PME seront de plus en plus concernées par ces exigences à moyen terme. En intégrant dès maintenant des pratiques solides en matière de compte-rendu, elles gagnent en agilité et en réactivité face aux futures évolutions législatives. Cette anticipation stratégique leur permet d’éviter les situations d’urgence et les coûts d’adaptation liés à une mise en conformité tardive, tout en préparant sereinement leur croissance future sur des bases solides, durables et responsables.

Comment mettre en place un reporting extra-financier dans votre compagnie ?

Mettre en place un diagnostic non-comptable efficace nécessite une approche structurée et rigoureuse. Loin de se limiter à un simple exercice administratif, cette démarche implique une vision stratégique claire et une méthodologie solide pour collecter, analyser et diffuser des infos pertinentes et fiables auprès de vos parties intéressées. Un dashboard non-comptable bien maîtrisé vous permet non seulement d’assurer votre conformité réglementaire face aux évolutions constantes des directives européennes (CSRD, Taxonomie, DPEF), mais il constitue également une opportunité unique de valoriser concrètement vos engagements en matière de responsabilité sociale et de gestion.

En structurant efficacement votre démarche, vous optimisez également votre communication auprès des investisseurs, clients et collaborateurs, tout en renforçant votre position concurrentielle grâce à une meilleure transparence et une confiance accrue sur vos engagements sociétaux. Voici donc les étapes essentielles à suivre pour réussir la mise en œuvre d’un compte rendu dédié au sein de votre entreprise.

Trouver les bons outils pour votre audit

Avant toute chose, il est crucial de sélectionner des outils adaptés à la collecte, au suivi et à l’analyse des 🔹données. Ces outils doivent répondre à certaines conditions essentielles :

🔹Compatibilité avec les référentiels réglementaires : choisissez une solution compatible avec les directives et référentiels reconnus internationalement (GRI, SASB, etc.).

🔹Facilité d’intégration : l’outil doit facilement intégrer des données provenant de différentes sources internes (RH, finances, achats, production…) et externes (fournisseurs, partenaires).

🔹Automatisation et fiabilité : privilégiez des solutions qui automatisent au maximum la collecte et le traitement des données pour limiter les erreurs humaines.

Définir vos indicateurs de performance

Pour piloter efficacement votre performance non-comptable, vous devez déterminer précisément les KPI que vous suivrez. Ceux-ci doivent être choisis en fonction de la stratégie responsable propre à votre organisation, ainsi que des exigences réglementaires et des attentes de vos parties impliquées.

Quelques exemples de KPI pertinents à inclure :

🔹Indicateurs responsables : émissions carbone, consommation énergétique, gestion des déchets, empreinte eau.

🔹Indicateurs sociaux : égalité hommes-femmes, taux de turnover, taux d’accident du travail, satisfaction des employés.

🔹Indicateurs de gestion : transparence, conformité aux politiques anti-corruption, diversité au sein du conseil d’administration.

Définissez des KPI précis, réalistes et mesurables, adaptés à votre secteur d’activité.

Récolter et analyser la donnée

La récolte des données est une étape sensible qui demande rigueur et méthode. Voici comment vous assurer de la fiabilité des data recueillies :

🔹Centraliser la collecte : utilisez un outil de dashboard centralisé pour éviter la dispersion et assurer la cohérence des infos collectées.

🔹Former les équipes : impliquez les équipes concernées (RH, achats, QHSE, finances…) en les formant à l’importance du compte rendu, à la manière de collecter les données et aux bonnes pratiques responsables.

🔹Contrôler et auditer : effectuez des contrôles réguliers pour garantir l’exactitude des infos remontées et réalisez des audits périodiques pour assurer une conformité permanente aux référentiels sociétales.

Une fois collectées, analysez ces données pour identifier vos points forts, vos axes d’amélioration et piloter votre stratégie responsable de manière proactive.

Partager la donnée

Enfin, la transparence est un aspect clé du rapport. Il est donc crucial de communiquer vos performances clairement et régulièrement à vos différentes parties prenantes :

🔹Publication d’un rapport annuel : ce document doit être clair, accessible, et structuré selon les directives réglementaires. Il doit également être disponible publiquement, notamment sur votre site web.

🔹Communication interne : partagez régulièrement vos résultats et vos objectifs en interne pour sensibiliser et engager vos collaborateurs autour des défissociétales.

🔹Dialogue avec les parties externes : organisez des réunions ou des webinaires avec vos partenaires, clients et investisseurs pour expliquer vos démarches, valoriser vos engagements et répondre aux interrogations.

Faites de votre reporting extra-financier un levier stratégique grâce à MyReport

Ce diagnostic n’est plus une simple formalité réglementaire. C’est une opportunité majeure pour les structures qui souhaitent renforcer leur positionnement stratégique, valoriser leur démarche responsable et répondre aux attentes croissantes de leurs parties impliquées en matière de transparence et de durabilité. Qu’il s’agisse de répondre aux obligations de la directive européenne, de mettre en place une politique ambitieuse, ou d’améliorer concrètement votre image auprès des investisseurs et du marché, structurer efficacement votre démarche est indispensable. Grâce à ses fonctionnalités avancées de reporting et tableaux de bords, MyReport vous permet de gagner du temps, d’améliorer la fiabilité de vos données et de valoriser efficacement vos performances auprès de vos partenaires et investisseurs.

Pour réussir cette transition vers un dashboard performant, précis et conforme aux réglementations en vigueur, il est essentiel de vous appuyer sur une solution fiable et intuitive. MyReport vous accompagne à chaque étape, de la collecte automatisée des données jusqu’à l’analyse avancée et la publication simplifiée de vos chiffres responsables. Grâce à ses fonctionnalités avancées de reporting et de tableaux de bord, MyReport vous permet de gagner du temps, d’améliorer la fiabilité de vos données et de valoriser efficacement vos performances auprès de vos partenaires et investisseurs.

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Article rédigé par Robin Coupet.

Le besoin en fonds de roulement (BFR) : définition, calcul et optimisation

Qu’est-ce que le besoin en fonds de roulement (BFR) ?

Le besoin en fonds de roulement (BFR) correspond à la somme nécessaire pour financer le cycle d’exploitation d’une entreprise. Il reflète l’écart entre les ressources et les charges courantes de l’activité.

En d’autres termes, le BFR représente la différence entre les créances clients et les stocks d’une part, et les dettes fournisseurs d’autre part. Son montant impacte directement la trésorerie et la stabilité financière de l’entreprise.

Pourquoi les entreprises ont besoin de calculer leur BFR ?

Son calcul est essentiel pour assurer la gestion économique d’une entreprise. Une bonne maîtrise du besoin en fonds de roulement permet de :

  • S’assurer de la disponibilité de la trésorerie pour financer l’exploitation. Une entreprise doit disposer de fonds suffisants pour couvrir ses charges courantes et garantir la continuité de son parcours. Un BFR mal anticipé peut entraîner des difficultés de paiement et freiner le développement.
  • Optimiser les délais de paiement et limiter les risques d’impayés. Une entreprise qui accorde trop de facilités de paiement à ses clients sans maîtriser ses encaissements peut rencontrer des difficultés de capitaux disponibles. De même, des conditions de règlement trop courtes accordées aux prestataires peuvent créer des tensions budgétaires.
  • Améliorer la rentabilité en limitant les frais budgétaires associés à un BFR mal géré. Un besoin en fonds de roulement trop élevé peut nécessiter le recours à des financements externes, ce qui génère des coûts supplémentaires sous forme d’intérêts ou de frais bancaires. En optimisant son BFR, une entreprise peut réduire ces charges et améliorer sa rentabilité globale.
  • Assurer une meilleure prévision financière pour éviter les tensions de trésorerie. Une vision claire et anticipée du BFR permet aux structures d’adopter des stratégies adaptées pour maintenir un équilibre financier. Cela peut inclure des ajustements dans les processus de facturation, un suivi plus strict des encours clients ou encore une renégociation des délais de règlement avec les fournisseurs.
  • Anticiper les besoins en ressources à court terme et optimiser la gestion des moyens. Une entreprise qui suit son BFR de manière rigoureuse peut mieux anticiper ses besoins en liquidités et éviter de solliciter en urgence des ressources coûteuses. Cela lui permet également de planifier ses investissements et d’ajuster sa politique de suivi des stocks pour minimiser les coûts.
  • Faciliter la prise de décision stratégique. Un besoin en fonds de roulement maîtrisé apporte des indicateurs précis aux dirigeants et aux DAF, leur permettant d’ajuster leur stratégie en fonction des tendances observées. Une bonne visibilité du BFR aide à anticiper les périodes de tension pécuniaire et à prendre des décisions éclairées en matière d’expansion, d’investissement ou de réduction des coûts.
  • Améliorer la relation avec les partenaires économiques. Une entreprise qui connaît et maîtrise son BFR est perçue comme plus fiable par les banques et les investisseurs. Cela facilite l’obtention de crédits ou de nouvelles lignes de ressources à des conditions avantageuses.

Calcul pour créer ou reprendre une entreprise

Le calcul du besoin en fonds de roulement est une étape essentielle pour toutes les sociétés, quelle que soit leur taille ou leur maturité. Une entreprise qui ne suit pas régulièrement son BFR risque de rencontrer des problèmes de trésorerie pouvant affecter son développement et sa stabilité comptable.

Un BFR bien évalué permet de mieux structurer le plan de financement et d’assurer une croissance saine de l’entreprise. En identifiant précisément ses besoins en fonds de roulement, une entreprise peut anticiper les fluctuations de liquidités et mettre en place des stratégies adaptées pour éviter les tensions financières.

Sa supervision est particulièrement importante dans les secteurs où les temps de production sont longs, comme l’industrie, la construction ou encore la distribution. En effet, dans ces secteurs, les temps de versement des clients peuvent être longs, ce qui implique une immobilisation significative de la trésorerie avant d’être encaissée.

Un suivi régulier du BFR permet également d’optimiser la gestion des stocks et d’éviter les surstocks inutiles, qui immobilisent du capital et augmentent les coûts de stockage. De même, il aide à réduire les délais de paiement accordés aux clients et à négocier des conditions avantageuses avec les prestataires afin d’améliorer la trésorerie disponible.

Enfin, une entreprise avec un BFR bien maîtrisé est mieux préparée à gérer des périodes de croissance rapide. Lorsqu’une entreprise se développe, ses besoins en liquidités augmentent, notamment en raison de l’augmentation des créances clients et du stock nécessaire pour répondre à la demande. Un suivi précis du BFR permet d’éviter que cette croissance ne devienne un facteur de déséquilibre financier.

Calcul pour le fonctionnement de l’entreprise

Pour une entreprise en fonctionnement, le calcul régulier du besoin en fonds de roulement (BFR) est un élément fondamental du pilotage financier. Un suivi précis permet d’optimiser les flux de trésorerie et d’adopter des stratégies adaptées pour assurer la stabilité économique de l’entreprise.

  • Gestion des encours clients : Une analyse fréquente des créances clients est essentielle pour identifier les risques d’impayés et accélérer les encaissements. Une entreprise peut mettre en place des relances automatisées, offrir des conditions de versement attractives (escompte pour paiement anticipé) ou recourir à l’affacturage pour réduire son exposition aux impayés.
  • Maîtrise des stocks : Un inventaire mal maîtrisé peut avoir des conséquences directes sur le BFR. Un suivi rigoureux permet d’éviter les ruptures qui freinent le business et les surstocks qui immobilisent des moyens importants. L’utilisation d’indicateurs comme le renouvellement des stocks aide à déterminer le niveau optimal de marchandises en fonction de l’activité et du délai de réapprovisionnement.
  • Optimisation des délais de règlement : Une entreprise doit gérer avec attention les suivis de transaction accordés à ses clients et ceux qu’elle négocie avec ses fournisseurs. Réduire le temps d’encaissement tout en allongeant les paiements fournisseurs permet d’améliorer la trésorerie. Un bon pilotage contractuel et des négociations efficaces avec les partenaires commerciaux peuvent avoir un impact significatif sur le BFR.
Exemple d'un calcul de besoin en fonds de roulement.

Les ratios financiers en lien avec le BFR

Les délais et coûts de rotation de stocks

Un stock trop élevé mobilise inutilement de la trésorerie, tandis qu’un inventaire insuffisant peut perturber les opérations. Le ratio de renouvellement des stocks permet de trouver un équilibre et d’éviter les ruptures d’approvisionnement tout en minimisant les coûts de stockage.

Les délais et coûts de versements clients

Un encours client élevé allonge le temps de récupération des fonds. Optimiser les échéances de paiement est crucial pour améliorer la maîtrise des liquidités. Une bonne supervision des relances clients permet de limiter les risques de retard d’acquitement.

Les délais et coûts du crédit fournisseurs

Un bon financement du BFR implique une négociation efficace du délai de paiement avec les prestataires. Un allongement des crédits fournisseurs sans détériorer la relation commerciale peut améliorer les liquidités disponibles.

Le besoin en fonds de roulement (BFR) est un indicateur financier essentiel permettant d’évaluer la capacité d’une entreprise à financer son temps d’exploitation. Il est indispensable pour comprendre la structure des flux comptables et optimiser la gestion de la trésorerie. Le calcul du BFR repose sur plusieurs composantes clés : les actifs circulants, les dettes d’exploitation et les créances clients.

Comment calculer le besoin en fonds de roulement (BFR) ?

La formule pour calculer le BFR

La méthode de calcul classique du BFR est la suivante :

Éléments Valeur
Stocks + X
Créances clients + Y
Dettes fournisseurs – Z
Calcul du BFR = X + Y – Z

Cette équation met en évidence les éléments du bilan qui influencent directement le besoin en ressources du cycle d’exploitation. Un BFR positif signifie que l’entreprise doit financer elle-même son activité, tandis qu’un BFR négatif indique que l’entreprise utilise les dettes fournisseurs pour financer une partie de son timing de production.

Calcul BFR simplifié

Une version simplifiée est utilisée pour une lecture rapide de la situation comptable :

Éléments Valeur
Actifs circulants + X
Passifs circulants – Y
Calcul du BFR simplifié = X – Y

Cette approche globale permet d’obtenir une estimation rapide du besoin en fonds de roulement en comparant les actifs et les obligations financières à court terme. Un suivi régulier de ce ratio est crucial pour assurer l’équilibre financier de l’entreprise et ajuster les stratégies de maîtrise des finances.

Formule BFR étendu

La méthode de calcul étendue prend en compte des éléments supplémentaires qui impactent le BFR, tels que :

  • Les charges constatées d’avance, qui représentent les paiements effectués en amont pour des prestations ou des services non encore consommés.
  • Les autres créances d’exploitation, incluant les avances versées à des partenaires ou des créances fiscales et sociales.
  • Le niveau de roulement des actifs, qui influe directement sur la rapidité avec laquelle une entreprise transforme ses investissements en liquidités.
Éléments Valeur
Stocks + X
Créances clients + Y
Autres créances + Z
Dettes fournisseurs – A
Autres dettes d’exploitation – B
Calcul du BFR étendu = X + Y + Z – (A + B)

Le calcul détaillé du BFR permet aux PME d’affiner leur stratégie financière et d’optimiser leur business model en réduisant les délais de paiement, en améliorant le suivi des marchandises et en ajustant les négociations avec leurs partenaires commerciaux. Une maîtrise efficace du BFR a un impact direct sur le chiffre d’affaires, car elle garantit une meilleure fluidité des mouvements comptables et préserve la rentabilité globale de l’entreprise.

Comment financer son besoin en fonds de roulement lors du démarrage de l’activité ?

Le financement du besoin en fonds de roulement ou BFR est un enjeu stratégique pour toutes les sociétés, qu’elles soient en phase de lancement, en pleine croissance ou en période de transition.

Une mauvaise anticipation du BFR peut engendrer des tensions de liquidités et freiner le développement de l’exercice. Pour y remédier, plusieurs solutions existent :

  • Les crédits bancaires : Les sociétés peuvent solliciter des prêts à court terme ou des lignes de crédit dédiées au financement du BFR. Ces solutions permettent d’obtenir rapidement des liquidités pour couvrir les besoins immédiats.
  • L’affacturage : Cette solution consiste à céder ses créances clients à une société d’affacturage en échange d’un financement anticipé. Cela permet d’améliorer la trésorerie en réduisant le temps d’encaissement.
  • Les subventions et aides publiques : Certains dispositifs d’aides et de subventions peuvent être mobilisés pour financer le BFR, notamment dans le cadre de la création ou du développement d’une entreprise.
  • L’optimisation du délai de paiement : Leur négociation avec les clients et les fournisseurs est une stratégie clé pour améliorer la supervision du BFR. Réduire le temps d’encaissement et allonger les temps d’acquittement fournisseurs permet de limiter le recours à des financements externes.
  • Le crowdfunding et le capital-investissement : Pour les PME en croissance, il est possible de solliciter des investisseurs ou d’avoir recours à la collecte de fonds participative afin de mobiliser des fonds destinés à soutenir le processus d’exploitation.
  • L’émission d’obligations à court terme : Certains établissements choisissent d’émettre des titres de créance pour obtenir des fonds rapidement et à moindre coût par rapport aux prêts bancaires.
  • L’auto-financement : Un suivi rigoureux des excédents de fonds permet d’autofinancer une partie du BFR sans recourir à des financements externes.

Chaque entreprise doit choisir le moyen de financement le plus adapté à son exercice, sa structure financière et son chiffre d’affaires afin d’optimiser son bilan et d’assurer une conduite saine de ses actifs.

Comment interpréter efficacement son besoin en fonds de roulement ?

Résultat du BFR Explication
Le besoin en fonds de roulement est positif L’entreprise doit financer elle-même son cycle d’exploitation. Cela peut signifier un recours à des financements externes.
Le besoin en fonds de roulement est négatif Les dettes fournisseurs financent les opérations, ce qui peut être un atout si bien géré.
Le besoin en fonds de roulement est nul La structure n’a pas de besoin à financer, ce qui simplifie le pilotage de la liquidité et réduit les risques de tension financière.

Comment améliorer le besoin en fonds de roulement ?

L’optimisation du besoin en fonds de roulement (BFR) est un levier essentiel pour garantir la stabilité budgétaire et la croissance d’une entreprise. Une conduite efficace du BFR permet de dégager des liquidités, de réduire la dépendance aux financements externes et d’assurer une meilleure rentabilité. Plusieurs stratégies permettent d’améliorer son BFR et d’optimiser le pilotage des flux comptables.

1. Un meilleur suivi des stocks

Un suivi rigoureux des produits en entrepôt est indispensable pour éviter d’immobiliser inutilement des fonds. Une entreprise qui surstocke mobilise des moyens fiduciaires qui pourraient être investies ailleurs, tandis qu’un sous-stock peut entraîner des ruptures et nuire au bon déroulement de l’activité.

Pour améliorer cette coordination :

  • Mettre en place un suivi des niveaux de stock en temps réel afin d’adapter l’approvisionnement aux besoins réels.
  • Optimiser le cycle d’approvisionnement en négociant des livraisons plus rapides et en ajustant la fréquence des commandes.
  • Éviter le surstockage de produits à faible rotation en s’appuyant sur des analyses précises des ventes et des tendances.

Avec des outils comme MyReport, les sociétés peuvent analyser l’évolution de leur marchandises, ajuster leurs commandes et anticiper les variations de la demande pour un équilibre optimal entre stock disponible et immobilisation de fonds.

2. Un suivi précis des encours clients et une réduction des délais de paiement

L’optimisation du BFR passe également par une conduite efficace des créances clients. Un encours client élevé signifie que l’entreprise finance ses ventes sans encore avoir encaissé l’argent correspondant, ce qui peut entraîner des tensions de finances.

Pour améliorer cet aspect :

  • Réduire le temps de règlement clients en mettant en place des politiques de facturation rigoureuses.
  • Automatiser les relances pour limiter les retards d’encaissement et éviter les impayés.
  • Encourager les paiements anticipés en offrant des remises ou des conditions d’acquitement attractives.

Grâce à MyReport, les équipes financières peuvent suivre en temps réel l’évolution des créances clients et identifier les soldes en retard afin de prendre des mesures correctives rapidement.

3. Une négociation efficace avec les fournisseurs

Une supervision optimisée des dettes fournisseurs est un levier important pour améliorer le BFR. L’allongement des paiements des prestataires permet de conserver plus longtemps de la tréso disponible et de limiter les tensions financières.

Les bonnes pratiques incluent :

  • Négocier des conditions de versements plus longs sans détériorer la relation commerciale.
  • Établir des partenariats stratégiques avec les fournisseurs pour obtenir des conditions de versement avantageuses.
  • Éviter les acquitements anticipés inutiles sauf en cas de remises significatives.

Un suivi efficace des dettes fournisseurs avec MyReport permet d’avoir une vision précise des échéances à venir et d’ajuster les versements en fonction des liquidités disponibles.

4. L’utilisation de solutions adaptées pour optimiser le suivi du BFR

L’analyse et le suivi du BFR nécessitent une vision claire et actualisée des données financières. Les solutions comme Le BFR simplifié pour les DAF permettent aux directeurs financiers de disposer d’un outil efficace pour analyser et piloter leur BFR en toute simplicité.

Par ailleurs, Le BFR simplifié pour la prise de décision aide les dirigeants à prendre des décisions stratégiques basées sur des indicateurs fiables et en temps réel.

Avec MyReport, les PME peuvent automatiser la collecte des données, visualiser les tendances du BFR et mettre en place des actions correctives avant que des tensions financières n’apparaissent.

Conclusion

Une bonne maîtrise du besoin en fonds de roulement est essentielle pour la stabilité financière et la pérennité des entreprises. L’amélioration du pilotage des marchandises, des créances clients et des dettes fournisseurs permet d’optimiser la tréso et de réduire la dépendance aux financements externes.

Tableau détaillé de l'évolution du besoin en fonds de roulement

Grâce à MyReport, les DAF et dirigeants disposent d’une solution performante pour suivre leur BFR en temps réel, analyser son évolution et ajuster leur stratégie financière. L’anticipation et la gestion proactive du BFR permettent aux PME de sécuriser leur trésorerie, d’améliorer leur rentabilité et de garantir leur croissance à long terme. Vous souhaitez mieux maîtriser votre BFR ? Demandez une démo de notre solution dès maintenant, quand vous le souhaitez 👇

Article rédigé par Robin Coupet.