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Le Data Storytelling : L’art de transformer les données en actions concrètes



Qu’est-ce que le Data Storytelling ?

Le Data Storytelling, ou l’art de raconter une histoire à partir des données, s’impose comme une compétence clé dans un monde saturé d’informations. Il combine des données fiables, des visualisations percutantes et une narration engageante pour capter l’attention, simplifier des analyses complexes, et guider les décisions stratégiques.

Contrairement à une simple présentation de graphiques ou de tableaux, le Data Storytelling contextualise les données en mettant en lumière des insights stratégiques. Il s’agit de créer un récit cohérent et logique qui relie les chiffres à des actions concrètes, ce qui permet aux entreprises de transformer des informations abstraites en leviers opérationnels.

Les trois piliers du Data Storytelling

1. Les données : La base de tout

Les données sont au cœur de toute stratégie de Data Storytelling. Pour qu’elles soient exploitables, elles doivent répondre à trois critères essentiels :

🔹Fiabilité : Des données erronées ou incomplètes risquent de fausser tout le récit.

🔹Pertinence : Seules les données directement liées à l’objectif du storytelling doivent être utilisées.

🔹Actualité : Les informations obsolètes peuvent entraîner des conclusions désuètes ou inutiles.

Les entreprises doivent s’appuyer sur des outils robustes, tels que des logiciels de Business Intelligence, pour collecter, nettoyer et centraliser leurs données.

2. La visualisation : Rendre les données accessibles

Une visualisation réussie joue un rôle essentiel en simplifiant des données complexes pour les rendre immédiatement compréhensibles. Grâce à des outils performants, il devient possible de transformer des feuilles de calcul longues et fastidieuses en graphiques, diagrammes ou tableaux percutants qui captent l’attention et transmettent efficacement les informations clés.

Pour garantir l’efficacité d’une visualisation, plusieurs principes doivent être respectés. La clarté est primordiale : chaque graphique doit transmettre un message unique et précis. La cohérence visuelle est tout aussi importante, avec des codes couleurs et des styles uniformes pour éviter toute confusion. Enfin, la simplicité reste une règle d’or : il est crucial de limiter le nombre d’éléments sur un graphique afin de ne pas submerger l’audience et de favoriser une lecture fluide et intuitive.

3. La narration : Donner vie aux données

Les données et graphiques seuls ne suffisent pas. La narration vient apporter une structure et un contexte aux chiffres. Elle relie les données à des problématiques concrètes et guide l’audience vers une compréhension partagée. Une bonne narration suit une structure claire :

🔹Introduction : Quel est le contexte ou le problème à résoudre ?

🔹Développement : Que disent les données, et que révèlent-elles ?

🔹Conclusion : Quelle est la prochaine étape ou la recommandation clé ?

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Pourquoi le Data Storytelling est-il devenu essentiel ?

Accélérer la prise de décision

Dans un monde où le volume de données double chaque année, il devient crucial de les synthétiser pour éviter la paralysie décisionnelle. Le Data Storytelling joue un rôle clé en rendant les données exploitables :

🔹Synthèse rapide : Les décideurs peuvent identifier les priorités sans se perdre dans les détails techniques.

🔹Insights exploitables : La mise en avant des points critiques aide à orienter les actions immédiates.

🔹Précision stratégique : Les conclusions basées sur des données solides renforcent la qualité des décisions.

Engager les équipes et parties prenantes

Les données brutes sont souvent perçues comme froides et abstraites, difficiles à appréhender par les équipes ou les parties prenantes. Le Data Storytelling apporte une dimension humaine en transformant ces chiffres en récits engageants et compréhensibles. Cette approche favorise la collaboration en alignant les différents services autour d’une vision commune, clarifiée et partagée grâce à des représentations visuelles (ou datavisualisation) et narratives percutantes. En donnant du sens aux données, elle motive les équipes en leur fournissant des objectifs tangibles et inspirants, renforçant ainsi leur engagement et leur sentiment d’implication. Enfin, le Data Storytelling améliore considérablement la communication avec des parties prenantes externes comme les investisseurs, les clients ou les partenaires, en leur offrant une compréhension claire et accessible des performances et des projets de l’entreprise.

Démocratiser l’accès à l’information

Toutes les parties prenantes d’une organisation n’ont pas les compétences pour analyser directement des bases de données complexes. Grâce au Data Storytelling, les analyses de données deviennent accessibles à un public plus large, indépendamment de leur expertise technique. Cela favorise une prise de décision décentralisée, une meilleure transparence dans les échanges et une appropriation accrue des initiatives stratégiques par tous les collaborateurs.

Comment maîtriser l’art du Data Storytelling ?

1. Collectez des données de haute qualité

La qualité des données est la pierre angulaire du Data Storytelling. Voici quelques pratiques clés :

🔹Centralisation : Utilisez des outils de BI pour regrouper vos données issues de multiples sources.

🔹Nettoyage : Supprimez les doublons, corrigez les erreurs et standardisez les formats.

🔹Segmentation : Identifiez les données les plus pertinentes pour l’objectif visé.

2. Adaptez votre approche à l’audience

Comprendre son audience est essentiel pour structurer un message clair et percutant. Selon votre public :

👥 Public concerné 🎯 Attentes principales
🧠 Décideurs stratégiques Synthèses claires et recommandations orientées décision
🛠️ Équipes opérationnelles Détails concrets, actions à suivre et éléments applicables
🤝 Partenaires externes Indicateurs clés lisibles et projections illustrées

3. Construisez une narration solide grâce au data storytelling

Un récit captivant repose sur une structure narrative claire et engageante, qui guide efficacement l’audience à travers les données. Tout commence par la définition d’un objectif clair : identifiez précisément ce que vous voulez que votre audience retienne de votre présentation. Cet objectif doit orienter l’ensemble de votre récit. Ensuite, veillez à utiliser des données percutantes, en sélectionnant uniquement les chiffres et informations qui apportent une réelle valeur ajoutée à votre message. Enfin, assurez-vous d’ajouter des transitions fluides pour relier les différentes parties de votre analyse. Cela permet de maintenir un flux naturel et cohérent dans votre récit, facilitant ainsi la compréhension et l’engagement de votre audience.

4. Choisissez les bons outils de visualisation

Des logiciels comme MyReport permettent de créer des visualisations interactives adaptées aux besoins spécifiques de votre organisation. Quelques conseils :

🔹Optez pour des graphes simples (barres, lignes) pour les comparaisons.

🔹Utilisez des tableaux croisés pour explorer des relations complexes.

🔹Assurez une cohérence graphique avec des palettes de couleurs harmonisées.

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5. Testez et ajustez vos présentations

Avant de partager vos récits basés sur les données, il est essentiel de passer par une phase de validation pour garantir leur impact et leur clarté. Commencez par recueillir des retours en présentant vos analyses à un petit groupe test, ce qui vous permettra d’identifier les éventuelles zones d’incompréhension ou d’amélioration. Ensuite, prenez le temps d’affiner les visuels : simplifiez les graphiques si nécessaire pour éliminer tout élément superflu qui pourrait détourner l’attention de l’information essentielle. Enfin, adaptez le ton de votre message en fonction des retours obtenus, afin de mieux capter l’intérêt et l’engagement de votre audience. Cette démarche itérative garantit que vos récits sont non seulement clairs, mais également pertinents et percutants.

Les pièges à éviter avec le data storytelling

Malgré ses nombreux avantages, le Data Storytelling comporte des risques :

🔹Biais de sélection : Ne choisissez pas uniquement les données qui confirment une hypothèse préexistante.

🔹Surchage visuelle : Trop d’informations sur un même graphique peut nuire à la clarté.

🔹Simplification excessive : En tentant de vulgariser, vous pourriez négliger des points critiques.

Transformez vos données en actions stratégiques avec MyReport

Le Data Storytelling est devenu une compétence incontournable pour toute organisation souhaitant maximiser l’impact de ses analyses. En alliant données fiables, visualisations percutantes et récits engageants, vous pouvez non seulement éclairer vos décisions, mais aussi mobiliser vos équipes et convaincre vos parties prenantes.

Avec des outils comme MyReport, vous disposez d’une solution complète pour centraliser vos données, créer des rapports interactifs et structurer des récits clairs et convaincants. Transformez vos données en un véritable moteur d’action : demandez une démo dès aujourd’hui 👇

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Questions les plus fréquentes.

Dans le quotidien d’une organisation, les données sont partout. Mais sans explication, sans mise en contexte, elles peuvent rester muettes. Le data storytelling permet justement de les faire parler. Il ne s’agit pas seulement d’assembler des chiffres dans un rapport ou une présentation, mais de les insérer dans un récit logique, qui pose une problématique, explique une situation, et propose une interprétation. C’est une manière de faire émerger du sens, de créer une continuité dans des éléments qui, isolés, resteraient difficiles à appréhender. Cette méthode peut être utilisée pour exposer des résultats financiers, expliquer une évolution commerciale, ou encore clarifier les effets d’une action menée par un service. Ce qui fait sa force, c’est sa capacité à traduire une masse d’informations techniques en une histoire compréhensible par tous.

Visualiser, c’est représenter. On transforme des valeurs en éléments visuels – des graphiques, des diagrammes, des cartes, des tableaux – dans le but de faciliter la lecture. C’est déjà une première étape précieuse pour faire émerger les tendances ou repérer les anomalies. Mais raconter, c’est aller plus loin. Le storytelling propose une mise en scène : il organise les éléments, les relie entre eux, introduit des transitions, et guide la personne qui lit ou écoute vers une conclusion. L’enjeu n’est pas seulement de montrer, mais d’expliquer. Là où une simple visualisation laisse place à différentes interprétations, un récit bien construit aide à partager une vision commune et à embarquer l’audience dans une compréhension partagée.

Le recours au storytelling s’adresse à une large diversité de rôles. On pense évidemment aux responsables de l’analyse ou de la communication, mais ce serait une erreur de limiter son usage à quelques métiers. Dès lors qu’une personne est amenée à partager des résultats, à expliquer une stratégie ou à faire un point d’étape, cette méthode devient pertinente. Dans un comité de direction, face à un client, lors d’un échange avec des partenaires ou même au sein d’une équipe opérationnelle, elle permet d’adapter son discours à ceux qui n’ont pas nécessairement les compétences techniques pour décrypter un fichier de données brutes. C’est aussi un formidable levier pour favoriser la transversalité et améliorer la fluidité des échanges entre les services.

Il existe aujourd’hui de nombreuses solutions pour faciliter la transformation de données en présentations structurées. Certains logiciels permettent de regrouper les informations issues de différentes sources, d’en automatiser la mise à jour, et d’en proposer une lecture simplifiée. L’important n’est pas tant de choisir l’outil le plus complet, mais celui qui s’intègre le mieux dans les usages quotidiens et qui permet de produire rapidement un support exploitable. Cela peut aller d’un tableau de bord interactif, à une page de suivi partagée, en passant par un diaporama construit autour d’un fil conducteur narratif. L’essentiel est de choisir un format cohérent avec l’objectif et les destinataires.

Oui, car l’objectif du storytelling est justement de rendre les informations plus accessibles. Il n’est pas nécessaire de maîtriser des techniques complexes pour faire preuve de clarté. Ce qui compte avant tout, c’est la capacité à structurer une idée, à choisir les bons exemples, à doser ce que l’on montre. Quelques principes simples suffisent : aller à l’essentiel, éviter la surcharge visuelle, penser aux attentes de ceux qui liront ou écouteront. Pour ceux qui souhaitent aller plus loin, des formations courtes peuvent apporter des repères utiles, mais beaucoup progresseront déjà en pratiquant, en observant, et en affinant leur manière de présenter leurs retours.

Les métiers du marketing sont confrontés à une quantité croissante d’informations : taux de conversion, trafic, comportement des utilisateurs, coûts d’acquisition, retombées de campagnes… Présenter ces éléments de manière brute n’est ni efficace, ni convaincant. Grâce à une approche narrative, ces KPI peuvent être mis en perspective, reliés à une stratégie, et transformés en enseignements concrets. C’est aussi un bon moyen de faire comprendre aux autres services – direction, finance, produit – ce que les actions marketing apportent réellement, au-delà des statistiques. Le storytelling devient alors un outil d’influence interne et externe, au service de la lisibilité et de l’impact.

La première étape est de clarifier ce que l’on veut démontrer ou expliquer. À partir de là, on sélectionne les éléments les plus pertinents : il ne s’agit pas d’être exhaustif, mais de construire un raisonnement fluide. Un bon récit repose souvent sur une structure en trois temps : une situation initiale (le contexte), une tension ou un point d’analyse (ce que révèlent les données), et une résolution (l’élément clé à retenir ou la décision à envisager). Entre chaque étape, des transitions peuvent aider à maintenir l’attention. La forme compte aussi : des visuels épurés, un ton adapté à l’audience, et un équilibre entre faits et interprétation.

Le plus fréquent est d’oublier le destinataire. Il faut toujours se demander à qui l’on s’adresse, et ce que cette personne attend. Trop d’éléments techniques, ou au contraire une présentation trop simplifiée, peuvent nuire à la compréhension. Autre écueil : vouloir tout montrer. Un bon discours sélectionne, hiérarchise, et assume de laisser certaines choses de côté pour renforcer son impact. Enfin, attention à la tentation d’orienter les infos dans un sens qui sert trop directement son propos. La force du storytelling ne doit pas venir d’un effet de manche, mais de la clarté et de la rigueur avec lesquelles les faits sont présentés.

Plutôt que de l’utiliser ponctuellement, il est intéressant de faire du storytelling un réflexe collectif. Cela suppose de sensibiliser les équipes, de leur donner les bons outils, et de valoriser les initiatives qui améliorent la clarté des présentations. En instaurant des formats récurrents (bilans mensuels, tableaux de bord narrés, partages de résultats croisés entre services), on renforce la cohérence des messages internes et la capacité collective à prendre des décisions éclairées. À terme, c’est aussi une manière d’inscrire l’usage des infos dans une dynamique plus humaine, plus pédagogique, et plus orientée vers l’action.

Le plus important est de se mettre à la place de ceux qui écoutent ou lisent. Ce qui vous semble évident ne l’est pas toujours pour votre interlocuteur. Il est donc utile d’introduire chaque point avec une phrase qui crée un lien avec leur réalité : un problème connu, une tendance observée, une situation concrète. Utilisez des phrases courtes, variez les rythmes, et n’hésitez pas à poser des questions pour stimuler l’écoute. Enfin, ménagez des respirations dans votre discours, en alternant stats, commentaires et exemples, pour éviter la saturation.

Les réactions critiques sont souvent bénéfiques : elles montrent que l’auditoire s’implique. Plutôt que de vous défendre immédiatement, commencez par reformuler ce que vous avez entendu pour montrer que vous avez bien compris l’objection. Ensuite, répondez en revenant sur les faits, en expliquant votre raisonnement ou en apportant un éclairage complémentaire. Si nécessaire, reconnaissez les limites de votre approche ou proposez d’approfondir certains points plus tard. La clé est de rester calme, ouvert et constructif.