Comment produire sa BDESE simplement
La BDESE : d’une obligation réglementaire à un outil stratégique
Obligatoire pour toutes les entreprises d’au moins 50 salariés, la Base de Données Économiques, Sociales et Environnementales (BDESE) est souvent perçue comme un exercice de conformité imposé. Pourtant, elle joue aujourd’hui un rôle bien plus central : celui d’un socle structurant pour le dialogue social, la stratégie RH et la gouvernance de l’entreprise.
Depuis la loi du 24 août 2021, son périmètre s’est élargi pour inclure les dimensions environnementales des activités de l’entreprise, reflétant une volonté politique claire d’inscrire la transition écologique au cœur des priorités des organisations. La BDESE ne concerne donc plus uniquement les données économiques et sociales, mais englobe désormais les engagements RSE, les indicateurs de durabilité et les impacts environnementaux.
Dans ce contexte, les DRH ne se contentent plus de “remplir une base”. Ils doivent piloter l’information, structurer les données, fiabiliser leur transmission, et être en capacité de les restituer rapidement dans des formats lisibles et exploitables. La BDESE devient alors un véritable outil de pilotage RH, à condition de pouvoir s’appuyer sur une solution adaptée, capable de centraliser les sources, de générer automatiquement les reportings, et de simplifier l’analyse.
Dans cet article, nous vous proposons un tour d’horizon des évolutions réglementaires, des défis concrets rencontrés par les DRH, et des leviers apportés par la Business Intelligence pour faire de la BDESE un véritable atout stratégique.
1. La BDESE aujourd’hui : une obligation renforcée, une portée élargie
Cadre légal actualisé
Créée en 2013, la Base de Données Économiques et Sociales (BDES) avait pour but initial de simplifier l’accès à l’information pour les représentants du personnel. Elle est devenue, depuis la loi n° 2021-1104 du 24 août 2021, la BDESE — en y intégrant la dimension environnementale. Elle est obligatoire dans toutes les entreprises d’au moins 50 salariés, avec des exigences qui varient selon l’effectif (moins ou plus de 300 collaborateurs).
Le contenu de la BDESE est encadré par la réglementation, avec une liste de rubriques définies, notamment les investissements, la politique sociale, les données économiques et financières, ou encore la rémunération des salariés et dirigeants. À cela s’ajoute désormais la question des engagements environnementaux de l’entreprise.
Intégration des enjeux environnementaux
Cette évolution n’est pas symbolique. L’ajout explicite des données environnementales marque une reconnaissance officielle du rôle des entreprises dans la transition écologique. Les entreprises doivent désormais documenter les impacts de leur activité sur l’environnement, les initiatives mises en place pour les réduire, ainsi que les moyens alloués à leur politique RSE.
Autrement dit, la BDESE devient un outil de transparence élargi : elle reflète les équilibres économiques et sociaux de l’entreprise, mais aussi ses choix en matière de durabilité. Cette intégration vient renforcer l’intérêt de la BDESE dans le cadre des consultations du CSE sur la stratégie de l’entreprise.
Pourquoi elle est devenue stratégique pour les DRH
Au-delà de son caractère obligatoire, la BDESE s’impose comme un instrument central du dialogue social et de la gouvernance RH. Elle regroupe en un seul support des données essentielles à la compréhension du fonctionnement de l’entreprise : évolution des effectifs, masse salariale, politique de formation, égalité professionnelle, politique environnementale, etc.
Pour les DRH, c’est à la fois un outil de conformité et un levier de pilotage. Une BDESE bien structurée permet :
🔹d’anticiper les échéances réglementaires et les consultations obligatoires du CSE,
🔹de fiabiliser l’information transmise aux IRP,
🔹de mieux piloter les grands indicateurs RH dans la durée,
🔹de renforcer la lisibilité des orientations stratégiques auprès des partenaires sociaux.
Mais pour jouer pleinement ce rôle stratégique, encore faut-il que la donnée soit disponible, fiable et présentée dans un format intelligible. C’est précisément là que les limites des approches classiques (Excel, extractions manuelles, mises à jour ponctuelles) deviennent un frein… et où la Business Intelligence peut faire toute la différence.

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Découvrez dans ce livre blanc comment dépasser les limites de votre SIRH !2. Complexité croissante : pourquoi la BDESE pose problème ?
Sur le papier, la BDESE est un outil centralisateur. Dans la réalité, sa mise en œuvre reste un casse-tête pour de nombreuses entreprises. En cause : la multiplication des obligations déclaratives, la dispersion des données RH et la charge opérationnelle qui en découle pour les équipes.
Multiplication des obligations déclaratives
La BDESE ne vit pas en vase clos : elle s’inscrit dans un paysage réglementaire de plus en plus dense. DSN mensuelle, bilan social, index égalité professionnelle, rapports formation, obligations RSE… Les déclarations à produire se sont multipliées, chacune avec ses propres formats, échéances et périmètres.
Dans ce contexte, la BDESE joue souvent un rôle de socle, regroupant une large partie des données nécessaires à ces obligations. Mais cette transversalité implique un effort constant de mise à jour, de cohérence et de traçabilité, qui alourdit considérablement le quotidien des RH.
Difficultés d’accès aux données : dispersion, fiabilité, traitements manuels
Le vrai problème n’est pas tant le manque d’informations que leur dispersion. Les données nécessaires à la BDESE proviennent de multiples sources : paie, SIRH, comptabilité, gestion du temps, formation, suivi des effectifs… rarement interconnectées.
Résultat : les DRH doivent jongler avec des exports, des fichiers Excel, des copier-coller et des validations croisées, souvent en dernière minute. Ce mode opératoire manuel rend chaque mise à jour fastidieuse, augmente les risques d’erreur et ne garantit ni l’exhaustivité ni la fiabilité des indicateurs produits.
Impact sur la fonction RH : temps perdu et risques d’erreurs
Pour de nombreuses directions RH, la gestion de la BDESE reste une tâche lourde, peu automatisée, mobilisant du temps et des ressources au détriment d’activités à plus forte valeur ajoutée. Elle mobilise aussi une charge mentale importante, en raison des risques réglementaires liés à une information incomplète, inexacte ou transmise hors délai.
Le paradoxe est frappant : alors que la BDESE devrait soutenir le pilotage RH et renforcer le dialogue social, elle devient une contrainte chronophage, vécue comme une obligation subie plutôt qu’un levier de performance.
La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible d’en reprendre le contrôle. En automatisant la collecte, la structuration et la restitution des données, la Business Intelligence transforme cette contrainte en avantage opérationnel.

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Découvrez dans ce guide les meilleures pratiques de communication financière.3. Business Intelligence : comment simplifier la gestion de votre BDESE
Face à la complexité croissante des obligations RH, la Business Intelligence (BI) apporte une réponse concrète, pragmatique et immédiatement opérationnelle. Elle permet de centraliser les données, d’automatiser leur traitement, et de les restituer sous forme de tableaux de bord lisibles, à forte valeur ajoutée. Un changement de posture fondamental pour les DRH.
Centralisation des données RH
La première étape vers une BDESE fiable, à jour et exploitable, c’est la centralisation des données. La BI permet d’agréger automatiquement les informations issues de vos outils existants — paie, SIRH, comptabilité, formation, gestion du temps — dans une base unique, structurée et interrogeable.
Finis les exports éparpillés, les tableaux Excel déconnectés ou les versions multiples de la vérité. L’ensemble des indicateurs requis pour la BDESE est accessible au même endroit, de manière sécurisée, avec des droits d’accès personnalisables selon les interlocuteurs (RH, direction, IRP…).
📌 À retenir : Centraliser vos données RH, c’est éliminer les exports manuels, fiabiliser vos indicateurs et disposer d’une BDESE toujours prête, accessible à tous les acteurs clés.
Automatisation des mises à jour et réduction des erreurs
Une fois les flux de données connectés, la BI permet d’automatiser la mise à jour des indicateurs. Plus besoin de retraiter manuellement les chiffres à chaque échéance : les tableaux de bord se rafraîchissent à partir des données sources, selon la fréquence définie (par exemple, hebdomadaire ou mensuelle).
Ce fonctionnement limite drastiquement les risques d’erreurs liés à la saisie manuelle, assure une traçabilité des données, et fiabilise les restitutions transmises aux partenaires sociaux. Vous gagnez en rigueur… et en sérénité.
Visualisation claire pour faciliter le dialogue social et les analyses internes
Enfin, la BI offre un véritable saut qualitatif dans la restitution des données. Grâce à la data visualisation, les indicateurs de votre BDESE prennent la forme de tableaux de bord clairs, interactifs et personnalisables.
Exit les documents denses et difficilement exploitables : vous disposez d’une représentation graphique immédiate de la situation sociale, économique et environnementale de votre entreprise. C’est un atout majeur pour les échanges avec le CSE, mais aussi pour vos propres analyses internes (suivi des effectifs, pilotage de la masse salariale, suivi de la politique de formation, etc.).
En structurant les données RH de manière visuelle et actionnable, la Business Intelligence transforme la BDESE en un véritable outil de pilotage stratégique. La conformité devient une opportunité : celle de mieux comprendre, mieux anticiper, et mieux décider.
4. MyReport : une solution opérationnelle pour votre BDESE
Conçu pour répondre aux enjeux de pilotage des PME et ETI, MyReport propose une approche pragmatique et accessible de la Business Intelligence. Avec une mise en œuvre rapide et une prise en main intuitive par les équipes RH, la solution simplifie la gestion de la BDESE à chaque étape, sans alourdir l’existant.
Interconnexion simple à vos outils RH existants
MyReport ne remplace pas vos logiciels actuels : il s’y connecte. Que vous utilisiez un SIRH, un logiciel de paie, un outil de gestion de formation ou des fichiers Excel, la plateforme récupère automatiquement les données nécessaires à l’élaboration de votre BDESE.
Cette interconnexion fluide évite les ressaisies, supprime les traitements manuels fastidieux, et garantit une synchronisation fiable entre vos systèmes. Vous gardez la main sur vos outils métiers, tout en bénéficiant d’une vue consolidée et structurée.

Génération automatisée des tableaux de bord réglementaires
Une fois les flux mis en place, MyReport vous permet de générer automatiquement les tableaux de bord requis pour la BDESE : indicateurs économiques, sociaux, environnementaux, historiques sur trois ans, projections à venir… Tout est centralisé dans des dashboards prêts à l’emploi, directement exploitables pour les réunions avec les représentants du personnel.
La mise à jour des données se fait de manière automatisée, à la fréquence définie (quotidienne, hebdo, mensuelle), vous permettant de répondre aux échéances réglementaires sans surcharge de travail.
Pilotage RH facilité grâce à des indicateurs clairs et exploitables
Avec MyReport, la BDESE devient plus qu’un document réglementaire : elle devient un outil de pilotage RH à part entière. Grâce à des visualisations claires, interactives et contextualisées, vous suivez en temps réel vos indicateurs clés : évolution des effectifs, masse salariale, égalité professionnelle, absentéisme, formation, données environnementales…
Les équipes RH peuvent ainsi prendre des décisions éclairées, structurer leurs échanges avec la direction et les IRP, et anticiper les évolutions à venir. La conformité n’est plus une contrainte, mais un levier stratégique, piloté en toute autonomie.

Avec MyReport, vous passez d’un reporting subi à une BDESE maîtrisée, robuste, et alignée sur les enjeux réels de votre organisation.
