Comment MyReport répond aux fragilités révélées par le Baromètre Cash 2025 de la DFCG.
Le Baromètre Cash 2025, mené auprès de 60 directions financières (et réalisé par la DFCG, Creditsafe et Meelo), met à jour un paradoxe préoccupant : la trésorerie française semble solide dans les bilans, mais s’avère vulnérable dans son fonctionnement quotidien.
Retards de paiement, défaillances en cascade, exposition croissante à la fraude, manque d’anticipation… Le cash n’est plus un simple indicateur à surveiller : il devient un équilibre instable, exigeant des directions financières une vigilance constante et une capacité analytique renforcée.
Dans ce contexte, posséder un outil de Business Intelligence et de Data visualisation s’impose comme un levier de consolidation, de transparence et de maîtrise. Non pas en se substituant aux outils financiers spécialisés, mais en apportant ce qui manque souvent : une donnée fiable, structurée, nourrie par les opérations et directement exploitable par la DAF.
Le Baromètre Cash 2025 révèle une trésorerie française solide en apparence, mais fragile dans les faits : une progression médiane de trésorerie d’environ +40 % entre 2022 et 2024, mais plus de 76 000 défaillances d’entreprises en 2024, un niveau record, et près de 16 % des entreprises présentant un risque élevé de défaut à 12 mois. Dans le même temps, les tensions de trésorerie touchent déjà environ un tiers du tissu économique, les litiges commerciaux augmentent et la fraude explose, avec 85 % des PME/ETI déclarant au moins une tentative de fraude sur les 12 derniers mois.
Dans ce contexte, MyReport apporte une réponse pragmatique en renforçant la fiabilité des données, en offrant un pilotage quotidien du BFR, en réduisant les risques liés aux manipulations manuelles et en facilitant la prévision. Une plateforme qui aide la DAF à passer d’une gestion défensive du cash à un pilotage plus stratégique et proactif.
1. Clarifier la réalité du cash : remettre de l’objectivité dans la lecture financière
Le baromètre le souligne : la trésorerie a progressé en moyenne, mais cette amélioration masque des comportements défensifs (gel des investissements, thésaurisation) qui ne traduisent pas une dynamique de gestion saine.
Or, sans une vision consolidée et homogène des flux financiers, il est difficile pour une DAF de distinguer un cash “réellement disponible” d’un cash “artificiellement préservé”.
MyReport apporte ici une réponse structurante
MyReport permet d’agréger automatiquement les données issues de la comptabilité, des ventes, des achats, de la facturation, des litiges, et des encaissements.
Cette consolidation donne naissance à une lecture fidèle et débarrassée des approximations liées aux extractions ponctuelles.
En pratique, cela se traduit par :
- une balance âgée automatiquement mise à jour,
- une vision claire des délais de paiement par typologie de clients,
- une cartographie précise des factures en litige,
- un rapprochement systématique entre prévisionnel et réalisé.
Cette transparence permet à la direction financière de comprendre d’où vient réellement le cash, à quel rythme il se transforme, et quelles zones cachées dégradent la performance.
2. Piloter le BFR avec finesse : détecter les signaux faibles, comprendre les dynamiques
L’étude met en lumière un phénomène inquiétant : 76 013 défaillances en 2024, en hausse de 19 % sur un an, et un allongement durable des délais de paiement, notamment dans certains secteurs comme le commerce, le transport, la construction ou les services, où le DSO reste élevé. En parallèle, 31 % des entreprises se déclarent en tension de trésorerie. Le pilotage du BFR n’est donc plus un sujet périphérique, mais un enjeu structurel.
Pour une DAF, gérer le BFR n’est plus un exercice mensuel : c’est un suivi quasi continu, qui nécessite de capter les micro-variations, d’identifier les signaux faibles et de les traduire en actions concrètes auprès du commerce, du recouvrement ou de la direction générale.
MyReport s’inscrit dans cette logique de pilotage fin.

Une lecture plus riche, plus explicative
MyReport ne se contente pas de mesurer les délais de paiement : il permet d’identifier les causes profondes des dérives. Par exemple :
- une baisse soudaine des encaissements liée à un litige non traité,
- un allongement des délais dans un secteur géographique spécifique,
- des clients historiquement fiables qui basculent dans des comportements plus risqués.
Un exemple concret
Une DAF détecte que les retards de paiement d’un portefeuille client ont doublé en un trimestre. Avec MyReport, elle peut immédiatement analyser :
- le type de factures concernées,
- les commerciaux associés,
- les produits ou services créant des litiges,
- l’effet prévisionnel sur la trésorerie dans les 30 à 90 jours.
Cette granularité change radicalement la capacité d’anticipation, et donc la capacité à agir avant que la tension de trésorerie ne se matérialise.
Découvrez les KPI à suivre absolument pour gérer le cash de votre entreprise.
3. Réduire les risques de fraude : fiabiliser les process, sécuriser les pratiques
Le baromètre confirme une véritable explosion de la fraude : 85 % des PME/ETI interrogées déclarent avoir subi au moins une tentative en 12 mois (contre 60 % en 2020), et près de 10 % des fraudes impliquent une usurpation d’identité de dirigeant. Par ailleurs, les données de scoring comportemental indiquent qu’un peu plus de 5 % des entreprises françaises présentent un risque avéré de comportement frauduleux, soit plus de 100 000 sociétés potentiellement problématiques.
Bien que MyReport ne soit pas une solution de détection de fraude, il contribue à réduire l’exposition au risque en renforçant la gouvernance de la donnée et en limitant les failles internes sur lesquelles les fraudeurs s’appuient.
Trois contributions essentielles
A. Limiter les manipulations manuelles
Les extractions Excel répétées, les copiés-collés et les tableaux bricolés sont des portes d’entrée pour les erreurs et les manipulations malveillantes.
MyReport automatise ces étapes, réduisant la “surface d’attaque”.
B. Renforcer la séparation des rôles
La gestion fine des droits permet de réserver certains indicateurs, données ou tableaux à des profils bien identifiés. On limite ainsi les accès superflus, principal vecteur d’usurpation interne.
C. Assurer une traçabilité complète
Chaque transformation, chaque rafraîchissement de données, chaque modification est documenté. Cette visibilité est un atout majeur dans la construction d’un plan de contrôle interne fiable.
Autrement dit : MyReport ne lutte pas directement contre la fraude, mais il assainit l’environnement dans lequel la fraude prolifère.
4. Accéder à une logique prédictive : anticiper les ruptures, éviter l’effet domino
Le baromètre montre que le passage au prédictif reste limité : les prévisions sont encore majoritairement construites dans Excel, avec peu de scénarios et une mise à jour irrégulière.
MyReport n’impose pas de modèle automatique ni d’IA prédictive. C’est le client qui renseigne ses hypothèses, ses règles métier et ses projections, exactement comme il le ferait dans un fichier Excel. La différence, c’est que ces données sont ensuite intégrées et visualisées dans des tableaux de bord, comparées aux historiques et connectées aux indicateurs réels de trésorerie et de BFR.
En pratique, MyReport permet de :
- intégrer vos prévisions dans un environnement sécurisé et structuré,
- visualiser immédiatement l’impact de vos hypothèses,
- comparer prévisionnel vs réalisé,
- détecter plus tôt les écarts et tensions à venir.
Le prédictif ne devient pas automatique, mais opérationnel et lisible. Vous gardez la main sur vos calculs, MyReport apporte la fiabilité, la consolidation et la visibilité qui manquent souvent aux prévisions Excel traditionnelles.
5. Digitaliser les processus : maîtriser les fondamentaux avec rigueur et constance
Le baromètre rappelle une évidence trop souvent oubliée : les fondamentaux du cash ne datent pas d’hier.
Relancer, suivre, prévoir, comparer.
Le problème n’est pas la méthode : c’est sa mise en œuvre, sa régularité, sa qualité d’exécution. Beaucoup d’entreprises restent dépendantes d’Excel, de reportings manuels, de consolidations approximatives, ce qui fragilise la gouvernance et la fiabilité des chiffres.
C’est précisément ce que la digitalisation via MyReport permet d’améliorer, en mettant en musique plusieurs leviers identifiés dans le baromètre : relances structurées, suivi régulier du DSO, prévisions dynamiques, coopération finance–commerce, et outillage digital au service de la discipline.
Une exécution plus régulière, plus fiable
MyReport automatise :
- le rafraîchissement des données,
- la production des tableaux de bord,
- la diffusion des reportings,
- l’ajustement des indicateurs.
Ce n’est pas qu’un gain de temps : c’est l’assurance que les bonnes pratiques ne dépendent plus de la disponibilité d’un collaborateur, ni d’un fichier Excel fragile. Les fondamentaux deviennent systématiques, tracés, robustes.
Un usage simplifié, pensé pour les DAF et les métiers
La restitution via Excel (pour l’analyse fine) et via le web (pour la consultation rapide) permet à chaque acteur de rester dans un environnement maîtrisé.
L’adoption est naturelle, les routines s’installent, la gouvernance devient fluide.
6. Unifier la lecture stratégique : donner au cash son rôle de “juge de paix”
Le baromètre conclut que le cash est devenu un référentiel stratégique, au même titre que la marge ou la croissance.
Encore faut-il lui donner un cadre d’analyse cohérent.
MyReport apporte cette cohérence
Il réunit dans un même environnement :
- la trésorerie,
- le BFR,
- les ventes,
- les marges,
- les charges,
- les prévisions.
La direction financière et la direction générale disposent ainsi d’un socle commun. Les décisions peuvent se baser sur les mêmes chiffres, au même moment, avec la même précision.
Cela évite les divergences d’analyse, accélère les arbitrages et renforce la capacité du comité de direction à pivoter rapidement.
Bien se préparer pour gérer son cash en 2026
Les fragilités révélées par le Baromètre Cash 2025 ne sont pas conjoncturelles : elles traduisent une transformation durable du paysage économique. La trésorerie n’est plus affectée uniquement par les variations d’activité, mais par une combinaison de chocs permanents : tensions sur les chaînes de valeur, comportements de paiement plus erratiques, polarisation croissante entre secteurs solides et secteurs vulnérables, hausse structurelle des litiges et montée en puissance des menaces cyber et fraude.
À cela s’ajoute un environnement réglementaire et financier plus contraint, marqué par la fin de certains dispositifs de soutien, la pression sur le coût du capital et la nécessité de mieux structurer les arbitrages d’investissement.
Dans ce contexte, les entreprises qui continueront à gérer leur cash “comme avant” prendront du retard — voire des risques significatifs.
Pour y répondre, les directions financières doivent :
- renforcer leur capacité d’analyse, en disposant d’indicateurs plus fins, plus fréquents et plus transversaux ;
- fiabiliser leurs processus, pour éliminer les zones de fragilité (Excel instable, manipulations manuelles, dépendance à un collaborateur, reporting erratique) ;
- anticiper les ruptures, en intégrant systématiquement prévisions, scénarios et stress-tests dans leur pilotage ;
- aligner les équipes, car le cash ne peut plus être géré en silo : il implique la DAF, le commerce, les opérations et la direction générale ;
- mieux sécuriser les flux, en renforçant la gouvernance, la traçabilité et la détection des signaux faibles.
La maturité cash devient ainsi un avantage compétitif. Les entreprises capables de piloter leur trésorerie de manière proactive absorberont mieux les tensions, prendront de meilleures décisions et saisiront davantage les opportunités de croissance ou d’investissement.
MyReport s’inscrit précisément dans cette dynamique
MyReport apporte une réponse structurée aux défis mis en lumière par la DFCG. La plateforme joue un rôle de colonne vertébrale : elle organise, sécurise et valorise la donnée financière, là où beaucoup d’organisations manquent encore de fiabilité, de cohérence et de visibilité.
Grâce à son architecture orientée PME/ETI et à son approche intégrée (data management + data analyse + data visualisation), MyReport permet :
- d’obtenir une donnée plus fiable, car collectée automatiquement à la source et consolidée sans manipulation ;
- de proposer une lecture plus claire, à travers des tableaux de bord homogènes, partagés entre la DAF, la DG et les métiers ;
- de produire des projections plus rapides, en reliant les historiques, les retards, les litiges et les cycles d’activité ;
- de renforcer la gouvernance, via des droits maîtrisés, une traçabilité complète et une réduction des risques liés à Excel ;
- de diffuser l’information à tous les décideurs, pour accélérer les arbitrages et renforcer la culture cash dans l’entreprise.
En d’autres termes : un véritable accélérateur de maturité cash, pleinement aligné avec les priorités des DAF en 2026.